Ce colloque co-organisé par EnJeu[x], l’UFR ESTHUA Tourisme et Culture, le Laboratoire TEMOS et Angers Tourisme Lab le 4 novembre 2020, à distance en raison de la crise sanitaire, a rencontré un vif succès. Les nombreux auditeurs ont pu se nourrir d’une interdisciplinarité réussie entre les intervenants et de la richesse des échanges entre chercheurs et acteurs de terrain.
En attendant la publication à venir, l’argumentaire du colloque et le programme peuvent être téléchargés sur cette page.
Le but de ce colloque est de proposer une nouvelle analyse des liens entre empire et missions. Il s’agit de descendre au niveau des pratiques locales des missionnaires en tant qu’agents impériaux, afin d’une part de restituer la complexité des rôles qu’ils jouent sur le terrain ; d’autre part, de s’éloigner de l’image monolithique des empires, souvent envisagés comme de grandes constructions abstraites. Loin de se préoccuper uniquement des questions de conversion et de pastorale, les missionnaires établissent de nombreuses connexions commerciales, politiques et diplomatiques entre les empires, tout en interrogeant le paradigme impérial à l’aune des autres modèles politiques auxquels ils sont confrontés. Ce faisant, le cas des missionnaires permet de sortir d’une perspective eurocentrée et de proposer une vision plus dynamique des empires dont ils sont des acteurs-clé.
Conscients de la fonction civique attachée à leur discipline et soucieux d’intervenir de manière critique dans l’espace public, historiennes et historiens prennent régulièrement part aux commémorations des événements les plus emblématiques des constructions nationales. Loin d’obéir aux multiples et contradictoires injonctions politiques, les praticiens des sciences sociales utilisent sciemment ces moments singuliers pour défendre une interprétation scientifique de l’histoire. Le passé n’étant la propriété éminente d’aucune nation ni d’aucun groupe social, il est également d’usage que les chercheurs dialoguent, par-delà les frontières, afin d’en expliciter les enjeux.
2021 ne saurait déroger à la règle. Les cinq cents ans de la chute de l’Empire aztèque viendront cohabiter, dans l’esprit des contemporains, avec le bicentenaire de la « consommation » de l’Indépendance mexicaine, à la suite d’un processus conflictuel amorcé en 1810 et clôt en 1821. Comme lors des festivités du centenaire de « l’indépendance consommée » en 1921, l’année 2021 sera probablement l’occasion d’un retour réflexif sur la vie d’une « jeune » nation, née des cendres d’un processus d’indépendance extrêmement conflictuel et qui peut être encore largement appréhendée comme une société « postcoloniale », en écho à la critique anthropologique des années 1970. Les usages publics du passé par un gouvernement promouvant une « quatrième transformation » du pays et cherchant à favoriser un tournant à gauche, à rebours d’un mouvement continental vers la droite, viendront s’affronter aux interprétations conservatrices de l’établissement de l’empire espagnol et du retrait de l’ancienne puissance impériale. Enfin, il est fort probable que l’indicible crise humanitaire que connaît le Mexique depuis le milieu des années 2000 jette une lumière crue sur cette exploration des siècles passés et sur la commémoration de ces deux dates charnières.
Les mémoires antagoniques de 1521 et 1821 ne sauraient toutefois cacher les multiples renouveaux historiographiques concernant à la fois la conquête, la période coloniale, les processus d’indépendance ainsi que la construction de l’État-nation mexicain à l’époque contemporaine. Si ces nouveaux apports sont le fruit d’une communauté historienne particulièrement organisée et active au Mexique, ils résultent aussi largement de la vigueur des Mexican Studies aux États-Unis et à l’étranger. Dans cette configuration, la recherche en langue française joue un rôle crucial qu’il est désormais impérieux de structurer de manière formelle et pérenne. Le colloque international « 2021-1821-1521. La fabrique du Mexique : conflits, altérités, communautés » répond ainsi à une double ambition : offrir un espace scientifique pour tous les mexicanistes francophones, en relation étroite avec les chercheurs mexicains et étrangers ; penser l’objet « Mexique » dans le temps long en faisant dialoguer toutes les disciplines des sciences humaines et sociales.
Modalités de soumission
Les propositions de communication sont à envoyer à fabmex2021@gmail.com avant le 25 septembre 2020.
Les propositions doivent inclure :
– les nom, prénom, adresse électronique, statut, discipline et affiliation du chercheur ou de la chercheuse ;
– le titre de la communication ;
– un résumé d’une page de la proposition, spécifiant le contenu de la communication et identifiant précisément la question de recherche, la méthode employée et les données mobilisées.
Les langues de travail du colloque seront le français, l’espagnol et l’anglais.
Le colloque international « De la jeunesse en Amérique. Politisations générationnelles, mobilisations sociales et constructions raciales (XXe – XXIe siècles) » a pour ambition de réunir une équipe de chercheur.e.s travaillant au croisement de trois problématiques qui n’ont pas été, à ce jour, pleinement confrontées. Il vise à réunir trois champs de recherche – l’étude des formes de politisation, l’analyse des mobilisations sociales et celle des processus de racialisation/ethnicisation – dont l’articulation reste encore trop incomplète pour devenir réellement féconde. Ce colloque propose, en conséquence, d’articuler ce triptyque à partir d’un objet spécifique, la catégorie « jeunesse », dans un espace précis, les Amériques, lesquelles ont été et demeurent en prise avec des problématiques comparables en la matière.
Le périmètre de ce colloque est celui d’un espace spécifique, relié et cohérent, certes marqué par les tensions et les rivalités mais aussi par les échanges, les emprunts, les migrations et les circulations [Compagnon, 2009]. Loin d’une vision réduite au seul américanisme, l’ambition de cette réunion est également d’insérer ces Amériques dans un espace plus vaste, dont les contours, variables selon les périodes et les acteurs, ont pu être occidentaux, voire planétaires, suivant les propositions de « l’histoire connectée » [Douki et Minard, 2007 ; Bertrand, 2010].
Un champ de recherche inédit
Ce colloque est l’une des réalisations du projet « Politisations juvéniles aux Amériques (XXe – XXIe siècles) : mobilisations sociales et constructions raciales » porté par Romain Robinet (TEMOS) et financé par la Commission recherche de l’Université d’Angers.
L’originalité du projet réside dans plusieurs aspects. Elle tient, en premier lieu, aux problématiques scientifiques maniées. Si l’étude de la politisation des jeunes est désormais un champ dont les jalons ont été posés, elle demeure un terrain de recherches extrêmement fécond. Et si le croisement entre politisation et mobilisation semble déjà consacré, les liens entre politisation, mobilisation et racialisation apparaissent extrêmement novateurs. Ils devront permettre d’éclairer de nouvelles recherches tout en alimentant le lexique des sciences sociales. La seconde originalité du projet est de systématiser ces questionnements à partir d’une aire culturelle spécifique, les Amériques, lesquelles apparaissent comme un laboratoire pour penser ces phénomènes.
9h45. Introduction 10h.Conférence inaugurale : écrire la jeunesse Ludivine Bantigny (Université de Rouen/GRHIS-CHSP) La jeunesse est plus « qu’un mot ». Générations, mobilisations, politisations : enjeux théoriques et historiques
10h30. Les « années 1968 », années juvéniles Coordination : Romain Robinet (Université d’Angers/TEMOS)
Edenz Maurice (Mondes américains/CERMA) L’Union des étudiants guyanais, un acteur méconnu des « années 1968 »
Jean Baptiste Thomas (École polytechnique/CRLA-Archivos ITEM) Perón et la « jeunesse merveilleuse ». Contestation de l’ordre social et politique en usine dans l’Argentine des années 1970
Romain Robinet (Université d’Angers/TEMOS) L’encre et le sang : le moment 1968 dans l’histoire du Mexique
14h30. La jeunesse, actrice des processus de racialisation Coordination : Yohann Le Moigne (Université d’Angers/3LAM)
Audrey Célestine (Université de Lille/CERAPS) La Négritude en actes. Militantisme culturel et politisation en Martinique après la départementalisation
Céline Planchou (Université Paris 13/Pléiade) La jeunesse autochtone et le mouvement #NoDAPL : un discours anti-colonialiste?
David Diallo (Université de Bordeaux/CLIMAS) La musique rap : de pratique juvénile différenciée à bannière identitaire
Vendredi 13 mars
10h. L’engagement des jeunes latino-américains par la voie du cinéma Coordination : Andrea Cabezas Vargas (Université d’Angers/3LAM)
Clément Puget (Université de Bordeaux/CLARE) Mauvais souvenirs, soyez les bienvenus…Patricio Guzman, une jeunesse chilienne
Olga Lobo Carballo (Université Grenoble Alpes/ILCEA4) Juventudes de ayer y de hoy. Cine documental y acción política en Chile
Mario Ranaletti (Université d’Angers/3LAM) Los jóvenes « setentistas » en Argentina (1969-1976): entre la revolución y el desafío a la autoridad. Propuestas para un debate
14h. Genre, jeunesse et politique : regards québécois Coordination : David Niget (Université d’Angers/TEMOS)
Louise Bienvenue (Université de Sherbrooke/CHRS) Former des hommes qui n’ont pas peur de leurs émotions. La psychoéducation et la promotion de nouvelles normes de masculinité dans le Québec des années 1950-1990
David Niget (Université d’Angers/TEMOS) Une politisation des corps féminins ? Déviance juvénile et sexualité devant la Cour du Bien-Être social de Montréal (1945-1970)
Daniel Poitras (Université de Toronto/IHAEF) Les laissés pour compte du militantisme de la jeunesse au Québec : les femmes, les étudiants étrangers et les jeunes des classes populaires (1955-1968)
16h. Débats et perspectives Romain Robinet, Yohann Le Moigne, Andrea Cabezas Vargas, David Niget
RosesMonde, un programme de recherche interdisciplinaire
Objets vivants de culture et de nature, les plantes ornementales sont entrées dans le domaine du patrimoine dans les années 1970-80. Redonnant valeur à des variétés tombées en désuétude, cette patrimonialisation se nourrit d’une critique esthétique de l’offre horticole et d’une critique de la marchandisation. L’originalité de la création dans ce secteur est son caractère hybride, à la fois création à vocation esthétique et obtention fondée sur des savoirs génétiques. RosesMonde s’intéresse à cette hybridité créative et à son intrication avec les logiques de patrimonialisation et de marchandisation du capitalisme esthétique, à travers un produit : la rose, au carrefour des industries culturelles et de l’agro-business. Comment la création variétale rosicole enregistre-t-elle la tension entre marchandisation et patrimonialisation, au cœur des dynamiques sociales et politiques actuelles ?
Pour répondre à cette question, un consortium associant des chercheurs en SHS (géographes, historiens, économistes et sociologues) à des généticiens ont mis en œuvre une approche comportant trois entrées : par les variétés, par les acteurs, par les lieux, avant de déboucher sur des études de cas à valeur heuristique et synthétique.
Le colloque des 9 et 10 mars 2020, l’occasion d’exposer la démarche et les résultats
Trois communications permettront d’approfondir la dimension historique de la recherche:
– Roses-Rosiers : Une évolution des usages au cours du XXe siècle ?
C. Oghina-Pavie, Université d’Angers – TEMOS et C. Widehem, Agrocampus Ouest-Angers – SMART-Lereco
– Propriété artistique ou industrielle ? Débats sur la protection de l’obtention (fin XIXe– début XXe siècles) C. Oghina-Pavie, Université d’Angers – TEMOS
– Le concours de roses de Bagatelle et les autres compétitions internationales, N. Ferrand Université d’Angers – TEMOS et A. Hess CNRS – TEMOS
Ce colloque s’inscrit dans les activités du projet PEUR, pluridisciplinaire (histoire-droit-lettres-géographie-sociologie), transpériode et international, porté à l’UBS par Véronique Mehl. Ce Programme d’Études sur l’Utérus et ses Représentations (PEUR) choisit une approche organique de l’individu et s’inscrit dans les questions de subjectivation et de construction sociale du genre.
Maison de la Recherche de l’Université Bretagne Sud (plan du campus de Lorient)
Informations : 02 97 87 65 07
isabelle.durand@univ-ubs.fr
morgan.guyvarch@univ-ubs.fr
veronique.mehl@univ-ubs.fr
Thème 1 : Faire référence à l’utérus : un organe innommable ?
Session 1 : Enjeux de nomination (Présidence : L. Guyon)
14h : F. Pugnière-Saavedra (Université Bretagne Sud), « L’utérus en discours : un usage médiatiquement subjectif »
14h30 : E. Arrago-Boruah (EHESS), « De l’utérus à l’embryon : polysémie et synonymie du mot garbha en Inde »
15h : E. Péchillon, S. Renard (Université Bretagne Sud), « L’utérus, un innommé du droit français »
15h30 : discussion
15h45 : pause
Session 2 : Permanence des images (Présidence : V. Mehl)
16h00 : L. Bodiou (Université de Poitiers), « Un récipient, un four ou un animal ? Penser l’utérus dans la Grèce antique »
16h30 : M. Le Clainche-Piel (EHESS), « De l’utérus comme un “four” à la greffe d’utérus »
17h : T. Charles-Blin (Université Rennes 2), « Céramique et utérus, images de la femme-vase »
17h30 : discussion
Session 3 : Discours scientifiques et médicaux (Présidence : C. Husquin)
8h30 : E. Bonnaffoux (Université de Tours), « Soigner la matrice stérile. Le médecin face à l’avortement spontané et provoqué (XVe siècle) »
9h : M. Koźluk (Université de Lodz), « “Tota mulier in utero” : la matrice aux yeux des médecins français aux XVIe et XVIIe siècles »
9h30 : discussion
9h45 : pause
Session 4 : Discours littéraires (Présidence : I. Durand)
10h : C. Audouit (Université Paul Valéry, Montpellier), « La femme et son utérus : sexualité et violences dans les récits égyptiens »
10h30 : A.-I. François (Université Sorbonne nouvelle, Paris 3), « Tout sur ma mère ou in utero poiésis »
11h : F. Bujor (Université Bretagne Sud), « L’utérus dans le roman contemporain : entre “expropriation” et “dénaturalisation”»
11h30 : discussion
Thème 3 : Penser l’organe en féministe : l’utérus, un cul-de-sac épistémologique ?
Session 5 : Histoire du féminisme : quelle place pour l’utérus ? (Présidence : M. Guyvarc’h)
13h30 : C. Carribon (Université Bordeaux Montaigne), « Parler de leur utérus aux filles : l’action du Comité d’Éducation Féminine de 1925 à 1939 »
14h : M. Gilis (Université d’Angers), « Dessine-moi un utérus ! Représentation des organes génitaux dans les revues du Mouvement de Libération des Femmes (1970-1980) »
Session 6 : Épistémologie et dénaturalisation (Présidence : V. Mehl)
14h30 : L. Péaud (Université Grenoble Alpes), « L’utérus : une fin de non-recevoir géographique ? »
15h : M. Bar (ENS Lyon), « L’utérus entre technique et nature : les discours féministes dans l’expérience des femmes césarisées »
15h30 : M. Jouan (Université Grenoble Alpes), « L’utérus et la “revendication maternelle” au prisme de la gestation pour autrui »
16h : discussion et conclusions
Le colloque a pour objectif de faire collaborer chercheurs en éducation, historiens, et philosophes afin d’éclairer les situations liées à la diversité sociale et culturelle en milieu scolaire. Il s’agit également de fournir des repères, des références et des outils relevant de plusieurs cadres disciplinaires à destination des acteurs de l’éducation.
Les participant·e·s au colloque sont invité·e·s à expliciter des postures disciplinaires différentes, parfois en tension ou en concurrence, sur un objet commun. L’enjeu est particulièrement important dans un contexte où les différentes approches pourraient avoir tendance à s’ignorer mutuellement, donnant lieu à quelques malentendus. Quel regard portons-nous sur des disciplines qui tentent de penser un objet commun, mais auxquelles nous n’appartenons pas ? Avec quelles conséquences sur nos points de vue concernant l’école, la laïcité, les religions, les identités culturelles ?
Outre son aspect interdisciplinaire, le colloque comporte une perspective internationale avec des participants de 4 pays : France, Belgique, Grande-Bretagne, Suisse.
Plusieurs membres du laboratoire TEMOS, enseignant·e·s-chercheur·euse·s ou doctorant·e·s, participeront fin août au 2e Congrès du GIS Genre, sur le thème : « Genre et émancipation ».
Le genre est, avec l’âge, au cœur de l’axe 1 du laboratoire: ce sont à la fois deux champs de recherche mais aussi deux outils conceptuels permettant de comprendre la formation des subjectivités, en articulant histoire sociale, histoire culturelle et histoire politique.
« Genre et émancipation »
Voici, extraits du programme du congrès, les interventions et/ou les ateliers proposées par les membres de TEMOS:
mardi 27 août
14:00 – 15:30 ATE 9 – La construction subjective des filles/garçons placé·e·s en institution (1920-1970), entre coercition et émancipation (Salle 502) – Marianne Thivend
Émancipation et subjectivité juvénile des Eurasiennes envoyées en France à la fin de la guerre d’Indochine – Yves Denéchère, Temps, Mondes, Sociétés
Le poids des normes de genre sur la prise en charge de la déviance juvénile dans l’Espagne franquiste (années 1940 et 1950) – Amélie Nuq, LAboratoire de Recherche Historique Rhône-Alpes – UMR5190
«Mauvaises filles». Expertise, subjectivité et émancipation dans les institutions de rééducation du Bon-Pasteur (1950-1970) – David Niget, Temps, Mondes, Sociétés
«S’opposer pour se construire». Les formes de résistance des jeunes colons de Mettray pendant l’Entre-deux-guerres – Eric Pierre, Temps, Mondes, Sociétés
mercredi 28 août
09:00 – 10:30 ATE 18 – Corps et émancipation : le pouvoir de l’apparence (Salle 502) – Florence Rochefort
La figure des surdoué·e·s, une présentation de soi entre invisibilité et exception – Stéphanie Vinois, Laboratoire d’Études de Genre et de Sexualité
Le marché de la beauté et des objets du «désir» au Maroc, au prisme du genre et de la migration – Sophie Bava, Laboratoire Population-Environnement-Développement – Hicham JAMID, Laboratoire interdisciplinaire pour la sociologie économique, université ibn zohr d’Agadir
Le vêtement professionnel, une contrainte pour le corps du/de la travailleur/euse en France aux XIXe-XXe siècles? – Jérémie Brucker, Temps, Mondes, Sociétés
Les variations intracorporrelles des militantes Femen (2008-2018) – Jallal Mesbah, Temps, Mondes, Sociétés
09:00 – 10:30 ATE A1 – MUSEA, un musée d’histoire des femmes et du genre à découvrir (Salle 402) – Christine Bard et Corinne Bouchoux
Présentation de l’exposition «La citoyenne Marie Bonnevial» – Christine Bard, Temps, Mondes, Sociétés – Corinne Bouchoux, Comité scientifique de MUSEA
Jeudi 29 août
9:00 – 12:00 ATE A2 – L’agir féministe à travers les archives (Salle 503) – Christine Bard et Bénédicte Grailles
L’agir féministe à travers les archives – Christine Bard, Temps, Mondes, Sociétés – Bénédicte Grailles, Université d’Angers – Marine Gilis, Temps, Mondes, Sociétés – Marie Videbien, Université d’Angers
09:00 – 10:30 ATE A3 – « Mauvaises filles », une websérie documentaire (Salle 507) – David Niget
«Mauvaises filles», une websérie documentaire – David Niget, Temps, Mondes, Sociétés
11:00 – 12:30 ATE 48 – Féminismes des années 1970 (Salle 403) – Florence Rochefort
Comment nommer l’oppression ? L’émergence d’un nouveau glossaire féministe dans les années 1970 – Maira Abreu, Laboratoire des Théories du Politique
Genre et émancipation des femmes au sein du féminisme radical des années 70 – Rafaela Cyrino, Universidade Federal de Uberlândia – UFU
Mais qu’est-ce qu’elles nous chantent ? – Marine Gilis, Temps, Mondes, Sociétés
Pourquoi le féminisme des années 1970 est-il un mouvement de libération ? À propos de deux modèles de radicalité – Léa Védie, ENS de Lyon, Laboratoire Triangle UMR 5206
14:00 – 15:30 ATE 62 – Variations dans la production du corps genré (Salle 405) – David Niget
Construction d’une identité de professionnel.le en Danse Orientale : une émancipation socio-corporelle ambivalente – Soraya Baccouche, Sociétés, Acteurs, Gouvernement en Europe
La masculinité autrement ? Choix alimentaires, santé et rapports au corps chez les 40-60 ans – Vulca Fidolini, Dynamiques Européennes
Les hommes en jupe : une pratique déviante à la recherche d’une légitimité, entre parcours individuels et collectifs – Coralie Lallemand, Normandie Innovation Marché Entreprise Consommation, Université de Rouen
Rejet des contraintes imposées au corps dansant féminin : Isadora Duncan et la naissance de la danse moderne – Jéromine Brillouet, Temps, Mondes, Sociétés
16:00 – 18:00 DEB 4 – Art et émancipation (table ronde) (Amphi Volney) – Dominique Sagot-Duvauroux et Christine Bard
Art et émancipation (table ronde) – Sophie Bourel, comédienne – Cécile Proust, chorégraphe – Sébastien Lifshitz, réalisateur – Anna Delogé, performeuse – Arsène Juteau, performeur
Accéder au site du Congrès « Genre et émancipation » (cliquer sur l’image)
Cette réflexion se veut l’occasion de donner la parole à des jeunes chercheurs (doctorants et jeunes docteurs) en Histoire romaine et en littérature grecque et latine
Blessures aristocratiques?
L’événement est le fruit de la rencontre de deux domaines de recherche fortement renouvelés ces dernières années en histoire ancienne : l’histoire des aristocraties, par la définition d’un groupe social, de ses modalités de représentations et des questions de prestige, d’honneur et de déshonneur qui lui sont associées ; et celle du corps, et particulièrement du corps, blessé, souffrant, atteint. Ce colloque a pour vocation d’étudier cette notion de blessure dans son acception la plus large : à la fois en tant que lésion, compromission de l’intégrité du corps, mais aussi comme atteinte morale, coup porté à l’amour propre. Associée à une catégorie sociale particulière, celle des aristocrates, la blessure apparaît comme pourvoyeuse de questionnements scientifiques pertinents pour l’historien de l’antiquité.