Revue Temps, mondes, sociétés : l’histoire en dialogue interdisciplinaire

La revue Temps, mondes, sociétés : l’histoire en dialogue interdisciplinaire publie des articles évalués en double-aveugle par des pairs, portant sur des recherches originales et novatrices qui mettent l’histoire (de l’Antiquité à nos jours) en dialogue avec d’autres disciplines : sciences humaines, sociales, expérimentales, exactes, de l’ingénieur, arts, etc. La revue publie en format numérique en accès libre deux numéros thématiques par an, auxquels s’ajoutent des articles varia et d’autres formats de publication.

Ces divers types de publication peuvent être ajoutés au fil de l’eau sur le site internet de la revue. La revue peut donc recevoir toute l’année vos propositions de publication.

Les langues de publication sont : le français, l’anglais et l’espagnol.

Dossiers thématiques

Les auteur.e.s intéressé.e.s peuvent proposer de coordonner des dossiers thématiques. Des articles disciplinaires peuvent construire une perspective pluri- ou multi- disciplinaire sur l’ensemble du numéro. Si celui-ci a vu le jour au cours d’une journée d’étude ou d’un colloque, le dossier doit nécessairement faire l’objet d’un appel renouvelé et ouvert à tou.te.s. Les dossiers peuvent également inclure d’autres formats de publication que les articles (voir plus loin). Les propositions de dossiers thématiques sont étudiées par le comité de rédaction. Les articles soumis sont évalués en double-aveugle.

Varia et autres formats de publication

Les auteur.e.s peuvent également proposer au fil de l’eau une contribution spontanée pour publier un article dans la rubrique Varia. Les articles peuvent être signés par un.e ou plusieurs auteur.e.s. Dans tous les cas, ils doivent aborder le sujet dans une perspective interdisciplinaire, avec une présence forte de l’histoire.

La revue est aussi ouverte à des formats nouveaux de publications, comme des data papers, des entretiens et portraits, l’édition de sources, les positions de thèse ou d’habilitation à diriger des recherches, comptes rendus d’ouvrages, de séminaires, de colloques ou de programmes de recherche.

Dès réception, les propositions sont étudiées par les membres du comité de rédaction pour voir si elles correspondent aux exigences de la revue. Les normes à respecter pour la rédaction des articles se trouvent sur ce site, qui comporte également le formulaire de soumission :  Revue TMS.

Contacts : les co-rédactrices en chef, Hélène Vu Thanh  et Cristiana Oghina-Pavie

Télécharger l’appel à communications (FR-EN-ES)

Colloque Le Planning familial: continuités, ruptures et transformations (1956-2026)

À l’occasion des 70 ans du Mouvement français pour le Planning familial, un colloque pluridisciplinaire aura lieu à l’Université d’Angers les 4-5 juin 2026. Il abordera l’histoire longue et mouvementée de cette association d’éducation populaire occupant une place essentielle dans l’espace de la cause des femmes. Son rôle a été et reste déterminant sur les enjeux de contraception, d’avortement et d’éducation sexuelle. Centré sur les 70 ans écoulés, le colloque évoquera toutefois aussi le temps d’avant les droits reproductifs, en particulier les avortements clandestins, et fera le point sur la situation actuelle, en particulier sur les menaces inédites pesant sur les droits récemment acquis.
Toutes les échelles d’étude du Planning en France sont les bienvenues, du local à l’international. Toutes les approches des sciences humaines et sociales également. Au-delà des chercheuses et chercheurs, le colloque est ouvert aux militant·es du Planning familial intéressé·es par leurs histoire, notamment au niveau des associations départementales. Les communications à plusieurs voix sont bienvenues.

Les propositions de communications (1500 à 3000 signes) comprenant un titre, un résumé et une biographie succincte ainsi que l’axe concerné devront être envoyées avant le 1er octobre 2025.

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Soutenu par l’Institut universitaire de France, ce colloque est organisé par Christine Bard (UMR TEMOS – Temps Mondes et Sociétés) – Université d’Angers avec Chrystel Grosso, Mel Noat et Lydie Porée.

Contact : colloque_70ans_planning@protonmail.com

Quand les enfants voyagent : Histoires, expériences et représentations des enfants voyageurs

26-27 mars 2026
Université d’Angers
Organisé par Anne-Florence Quaireau (CIRPaLL, UA) et Tom Williams (CIRPaLL, UA)
Avec le soutien du CIRPaLL, de l’Académie des jeunes chercheurs en Pays de la Loire (PULSAR), de la Société d’Etude de la Littérature de Voyage Anglophone (SELVA), de TEMOS et d’EnJeux
Conférencier plénier : Gábor Gelléri (Aberystwyth University)

Pour une histoire du voyage des enfants

Si les enfants voyageurs foisonnent dans la fiction, des Aventures de Télémaque (1699) à L’Ile au trésor (1883), leurs homologues non fictifs semblent à première vue plus rares. Dans son Manuel du voyageur, ou Recueil de dialogues (1799), Madame de Genlis, pourtant, prend bien en considération ces voyageurs souvent invisibilisés, en incluant un dialogue pour « une femme, ayant avec elle de petits enfans (sic), et arrivant dans une auberge » (Dialogue XVIII). Des recherches récentes attestent par ailleurs l’existence d’enfants voyageurs, qui accompagnent leurs parents touristes (Grenby, 2024), colons (Pomfret, 2015), explorateurs (Jarzebowski, 2016), militaires (Huxford, 2022) ou missionnaires (Morrison, 2024). En outre, de nombreux enfants ont également voyagé sans leurs parents, que ce soit dans le cadre de leurs études (écoles résidentielles, voyages scolaires, séjours linguistiques), de leur travail (en tant qu’apprentis, compagnons du devoir ou mousses), ou de projets caritatifs ou politiques tels que les orphan trains aux États-Unis ou les treni della felicità en Italie. Enfin, des enfants ont été déplacés en masse dans le cadre de projets de colonisation (Lashua, 2023, Boucher, 2014), de décolonisation (Denéchère, 2024), ou encore dans le contexte de conflits en tant qu’évacués ou réfugiés (Baron 2019 ; Zahra 2011). Bien que l’histoire de ces migrations et exils involontaires d’enfants ait fait l’objet de travaux (Hobson Faure, Pignot et Rivière 2022), leur expérience de ces mobilités reste méconnue.

La reconstitution de cette histoire, ainsi que de l’expérience de ces enfants voyageurs, présente de nombreux défis. Si certains témoignages directs nous sont parvenus sous la forme de lettres, journaux, dessins ou, dans un contexte contemporain, d’entretiens, la plupart des informations disponibles proviennent de sources produites par des adultes. Il peut s’agir de la perspective d’une tierce personne ou de celle, rétrospective, de l’adulte qu’ils sont devenus, comme dans le cas de Dervla Murphy qui, dans Wheels Within Wheels: The Making of a Traveller (1979), revient sur son enfance et ses premiers voyages. Ce colloque constitue ainsi tout d’abord une invitation à un travail d’archives et de recherche de documents et d’objets témoignant du voyage des enfants, dans une démarche de (re)découverte qui pourrait être rapprochée de celle qui se produisit dans les années 1980 pour les femmes voyageuses, dont l’existence même était mise en doute, jusqu’à ce que les féministes de la deuxième vague ne mettent au jour des centaines de récits et manuscrits. Des biais similaires ont mené la recherche à négliger les enfants, jusqu’aux années 1970 et à l’émergence des childhood studies. De plus, si des travaux précieux ont été réalisés sur les voyages de jeunes adultes, des aristocrates du Grand Tour (Verhoeven, 2017) aux étudiants voyageurs de l’après-guerre (Richard Ivan Jobs, 2017) et aux étudiants Erasmus (Cicchelli, 2012), l’histoire des plus jeunes demeure moins connue.

Enfin, bien que les enfants ne soient pas invisibles dans l’histoire du tourisme de masse (colonies de vacances, parcs d’attractions), d’importantes transformations ont eu lieu dans la façon dont on conçoit le voyage et les enfants, comme en témoigne la publication récente de nombreux guides pour voyager avec des enfants, comme celui de Lonely Planet, Travel with Children (2015). Ce sont les modalités, très variées, du voyage non fictif des enfants, et ses représentations, par eux-mêmes et par d’autres, que ce colloque, dans une approche interdisciplinaire, se propose d’explorer, en se penchant sur ces mobilités volontaires, si tant est qu’elles puissent l’être pour un enfant.

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Rites religieux et communautés

Journée d’étude de l’axe 3 | Communautés et pluralité : autorités, violences et coexistences |
Vendredi 7 novembre 2025, de 9h30 à 17h30

Les rites religieux, qui établissent une relation avec le monde divin, constituent un aspect essentiel de la vie de nombreuses communautés et sociétés depuis l’Antiquité. Dans le monde polythéiste antique, ces pratiques sociales codifiées sont répétées selon la logique du do ut des jusqu’à obtention du résultat demandé; pratiquées dans un monde où les hommes et les dieux coexistent, elles contribuent à sacraliser le temps et l’espace en même temps qu’elles soutiennent la constitution des cités, des monarchies et des empires. Le surgissement des monothéismes entraîne une rupture brutale avec les anciens rites polythéistes, tant la nouvelle transcendance d’un dieu unique, en monde chrétien, juif ou musulman, remet théoriquement en cause l’ancienne compénétration des mondes divins et humains. Pourtant, si les anciens cultes disparaissent ou se trouvent relégués aux marges de la société, certains d’entre eux perdurent sous de nouveaux vêtements en raison de leur rôle social. Simultanément, le christianisme, en tant que religion incarnée, entretient une relation ambiguë avec le rite en lui-même, tout à la fois relativisé et exalté par la mise en place d’une liturgie de plus en plus riche. En revanche, les réformes protestantes, qui reposent sur un individualisme religieux radical, s’accompagnent d’une minimisation de l’importance des rites et annoncent à certains égards le monde contemporain, où la religion et ses rites se retirent progressivement du champ politique et social.

En mêlant approches historique, sociologique et anthropologique, cette journée d’étude de l’axe 3 de TEMOS propose d’étudier l’étroite relation qui existe entre rites religieux et communautés en suivant trois axes de travail :
– celui de la dimension en quelque sorte atemporelle du rite, garantissant tout à la fois son authenticité, sa validité et son efficacité pour la communauté. Cette atemporalité sera confrontée à l’idée d’un événement fondateur et à l’existence d’un texte sacré. Dans un contexte monothéiste, il sera aussi intéressant de se pencher sur le concept de réforme, qui entend renouer avec une pureté originelle interrompue.
– celui de l’efficacité intrinsèque du rite, qui accompagne les hommes aux différentes étapes de leur vie et, plus généralement, assure la bonne marche du monde. Cette efficacité est alors obtenue par la répétition, par la fidélité au passé et par la qualité propre des protagonistes.
– celui de la fonction du rite religieux au sein des communautés. Car si le fait religieux témoigne en soi de la constitution durant l’Antiquité d’un champ de pensée et d’action autonome, le rite n’en conserve pas moins une portée sociale et politique fondamentale.

Les propositions de communication seront envoyées à Cyrielle Landrea et Thomas Deswarte avant le 30 avril 2025.
Les frais de déplacement et de restauration seront pris en charge.

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Colloque Jean de Tolède

Carrières monastiques et méritocratie scientifique dans l’église séculière du XIIIe siècle: autour de Jean de Tolède, abbé de l’Épau puis cardinal

Colloque international, Abbaye Royale de l’Épau (Le Mans), 14-15 octobre 2025

Jean de Tolède, un des membres les plus influents du collège des cardinaux entre 1244, date de son accession au cardinalat et 1275, date de sa mort, reste un personnage encore mal connu malgré sa notoriété et son influence au XIIIe siècle. Le lien récemment établi avec Jean, premier abbé de l’Épau, auquel on peut l’identifier, révèle à la fois la richesse du parcours du personnage et l’intérêt qu’il peut y avoir à s’intéresser de près à cette figure et à son parcours, ainsi qu’au milieu intellectuel et politique au sein duquel elle évolue. Anglais de naissance, il suivit un cursus universitaire qui le mena jusqu’à la dignité de docteur en théologie, sans que sa présence ne soit pour l’instant attestée à Oxford ou à Paris. Médecin reconnu, arabisant et hébraïsant, alchimiste et astrologue, il avait peut-être acquis son savoir auprès des ouvrages spécialisés arabes conservés en nombre dans les bibliothèques de la ville de Tolède, ce qui expliquerait l’origine de son surnom, même si les circonstances de son éventuel séjour ne sont pas connues. Moine cistercien, il passa par l’abbaye de Clairvaux avant d’être élu vers 1230 premier abbé de l’Épau, la fondation mancelle de la reine douairière d’Angleterre, Bérengère de Navarre. Il déploya à partir de ce moment une importante activité au sein du chapitre général de Cîteaux, ce qui le conduisit à échanger avec la Curie romaine, puis à être appelé en Italie en 1241 pour participer au concile. Promu à la pourpre cardinalice par Innocent IV en 1244, il fut à la fois un fervent défenseur de l’ordre cistercien, gagnant le surnom de « cardinal blanc », et de l’Église anglaise. Ce parcours interroge les mécanismes permettant une telle ascension et ce basculement du monde des réguliers vers les hautes sphères ecclésiastiques au XIIIe siècle. Cette rencontre vise donc à éclairer la trajectoire qui le conduisit de sa naissance en Angleterre au rôle important qu’il joua à la Curie pendant plus de trente ans, à un moment crucial de l’évolution politique et intellectuelle de l’Occident médiéval.

Les contributions examineront donc les milieux et les institutions traversées par Jean de Tolède, afin de comprendre les liens qu’ils pouvaient entretenir. Elles pourront notamment traiter :
– Le lien entre les Universités, et en particulier les études en théologie, le monde monastique et les hautes sphères ecclésiastiques de la première moitié du XIIIe siècle. Dans quelle mesure les ordres monastiques poussaient-ils leurs membres vers ce sommet des études ? Quels bénéfices la présence de théologiens offrait-elle à la Curie romaine ?
– Le rôle du savoir scientifique, et notamment de la médecine, dans la promotion au sein des ordres réguliers et du haut clergé.
– Le fonctionnement du Chapitre Général cistercien et les mécanismes du choix de ses intermédiaires pour échanger avec Rome.
– Le rôle de « protecteur de l’ordre cistercien » au sein du collège cardinalice : existait-il des lobbies des ordres réguliers dans la Curie ?
– Le rôle de défenseur de l’Église d’Angleterre dans la même institution : en quoi les origines géographiques déterminaient-elles le positionnement politique des cardinaux ?

Les propositions de communications, de 1500 à 2000 signes, espaces compris, sont attendues pour le 3 février 2025. Elles seront envoyées à l’adresse colloquejeandetolede@univ-lemans.fr.

            Le colloque donnera lieu à un volume collectif dont les textes seront attendus pour le printemps 2026. 

            Langues de travail : français, anglais

Télécharger ici l’appel à communication en français ou en anglais.

 

Vases miniatures en contexte. Fonctions et usages

Colloque international
Université de Lille, 25-27 septembre 2024
Appel à communication

Ce colloque organisé par le programme ANR GEPRICO se propose d’apporter des éléments de réflexion sur une catégorie particulière de vaisselle bien connue des archéologues mais qui pose de nombreux problèmes d’interprétation : les vases miniatures.
La pratique de la miniaturisation est universelle, concernant une vaste gamme de matériel (utilitaire, ludique, esthétique, symbolique, religieux) et des matériaux diversifiés (métal, pierre, bois, vannerie, céramique). Dans les nécropoles et les sanctuaires protohistoriques et antiques, les objets miniatures peuvent être nombreux avec parfois des caractéristiques techniques et/ou des contextes archéologiques permettant de cerner leur statut symbolique et leurs fonctions rituelles. Ainsi, certains objets, qualifiés d’offrandes par destination, n’ont été fabriqués que pour être offerts aux divinités ou aux défunts. Dans la plupart des cas l’incertitude demeure, l’acte de miniaturiser n’étant pas systématiquement relié à la volonté d’offrir. Par exemple, des contenants miniatures non évidés, donc démunis de la fonction utilitaire de leurs modèles de plus grande taille, peuvent avoir eu des usages variés (esthétique, apotropaïque, magicothérapeutique, ludique, technique), d’autant plus quand ils sont mis au jour dans des sites d’habitat et d’artisanat.

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Enfance et handicap. Discrimination, voix et pouvoir d’agir, inclusion

Ce colloque vise à offrir un espace d’échanges interdisciplinaires et inclusifs autour de la thématique de l’enfance et du handicap. Le colloque veut présenter la recherche récente sur les enfants en situation de handicap dans l’espace francophone, en prenant en compte non seulement les dimensions sociohistoriques, géographiques et politiques du handicap, mais aussi l’expérience des enfants et des protagonistes de la prise en charge des jeunes concernés. La conférence propose aussi de décloisonner les recherches sur le handicap en privilégiant une approche pluridisciplinaire et intersectionnelle, cherchant à mettre en lumière les expériences plurielles d’enfants oubliés et invisibilisés : enfants en situation de handicap racisés, jeunes polyhandicapés, enfants autochtones, filles handicapées, enfants vivant dans le « Sud global », enfants marginalisés par une «différence» visible ou invisible (enfants ayant le trouble du spectre de l’autisme ou un trouble du déficit de l’attention, par exemple).

Thèmes

Définitions, concepts, terminologies
Discours et représentations socioculturelles des enfants en situation de handicap
Droits des enfants, État et politiques sociales
Santé, soins et réadaptation
Éducation, du préscolaire au collège, entre exclusion et inclusion
Participation sociale, sociabilités, trajectoires et expériences de vie
Les enfants et leurs proches

Modalités de soumission

Les propositions de communication, d’une longueur de 2 000 signes maximum et comprenant un titre, une présentation de la méthode mise en œuvre et des références bibliographiques, accompagnées d’une courte notice biographique (un paragraphe), sont à envoyer par courriel à susanne.commend@univ-angers.fr avant le 30 novembre 2022. Les organisateurs indiqueront les propositions retenues par le comité scientifique le 20 décembre 2022.

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Appel à propositions d’expositions pour MUSEA

MUSEA est un site édité depuis 2004 par l’université d’Angers et porté par l’UMR TEMOS. Il propose des expositions virtuelles issues de recherches universitaires sur l’histoire des femmes et du genre, en plusieurs langues et pour tous publics, à partir de ressources variées (images, textes, sons et vidéos).
MUSEA se construit avec des propositions étudiées par un comité scientifique majoritairement composé d’historien·es de l’Université d’Angers (UMR TEMOS). Il est animé par Christine Bard et composé de Corinne Bouchoux, Jérémie Brucker, Yves Denéchère, Frédérique El Amrani, Bénédicte Grailles, Nahema Hanafi, Frédérique Le Nan, David Niget, Nicole Pellegrin et Éric Pierre.

Vous avez envie de proposer une expo ? On vous explique ici comment faire. Les prochaines échéances pour l’examen des propositions sont les 1er septembre 2022 et le 1er février 2023. Les réponses seront envoyées au plus tard un mois après.

Indications sur l’architecture des expositions MUSEA

Chaque exposition compte dix notices principales (et une notice de présentation). Une notice est l’équivalent virtuel d’un panneau d’exposition. Il est possible d’insérer des notices complémentaires, venant préciser ou compléter un élément de la notice principale.
Plusieurs types de documents peuvent être utilisés : des images, des documents textuels, des sons ou des vidéos.
L’architecture globale ne doit pas dépasser trois niveaux : une notice principale (1.), étayée par plusieurs notices complémentaires (1.1.), elles-mêmes éventuellement complétées par un second niveau de notices complémentaires (1.1.1.). Dans le cas d’une précision simple sur un terme, brève et non documentée, il est possible d’insérer une note plutôt qu’une nouvelle notice. De façon générale, il est préférable de limiter le nombre des notices complémentaires.

Normes de présentation de la proposition d’exposition

La proposition, rédigée en français ou en anglais, est à envoyer à Christine.Bard[arobase]univ-angers.fr et Mireille.Loirat[arobase]univ-angers.fr :
Titre de l’exposition (60 signes maximum)
Auteur·ice·s
Profession
Discipline
Mail
Thème de recherche
Bibliographie de l’auteur·ice
Bibliographie de l’exposition, filmographie, sitographie de l’exposition (15 références maximum)
Notions clés
Les types de documents utilisés (image, texte, son, vidéo)
Présentation générale de l’exposition (900 signes max.)
Arborescence envisagée / Plan de l’exposition (optionnel mais vivement souhaité).

L’UMR TEMOS prend en charge l’éditorialisation et la mise en ligne. En revanche, sauf exceptions, les coûts concernant les droits d’utilisation des images ne peuvent être pris en charge. Il est également demandé aux auteur·ice·s d’être parfaitement informé·es sur les droits afférents aux documents utilisés.

Un siècle d’adoption des enfants en France (1923-2023)

Il y a 100 ans, en France, l’adoption des mineurs devenait possible par une loi du 19 juin 1923 autorisant la création d’un lien de filiation juridique entre l’enfant adopté et l’adulte adoptant.

  

Le colloque organisé par l’UMR TEMOS, le Pôle universitaire ligérien d’études sur l’enfance-jeunesse  et sa chaire ‘Parole et pouvoir d’agir des enfants et des jeunes’ et le programme ANR EN-MIG  a pour objectif de faire le point sur les connaissances et les problématiques de recherche en sciences humaines et sociales sur un siècle d’adoption d’enfants en France.

Si l’approche historique est privilégiée – les communications devront porter sur la période contemporaine considérée, dans son ensemble ou sur un moment donné – les organisateurs du colloque invitent plus largement les chercheur·e·s des sciences humaines et sociales (droit, sociologie, anthropologie, démographie, science politique, psychologie) à proposer des interventions comportant une dimension historique.
Enfin, si le colloque porte sur l’adoption en France depuis un siècle, des communications réellement comparatistes entre la situation française et des situations étrangères seront les bienvenues.

Modalités de soumission :

Les propositions de communication, d’une longueur de 2 000 signes maximum et comprenant un titre, une présentation de la méthode mise en œuvre et des sources mobilisées, accompagnées d’un court CV (une page), sont à envoyer par mail à yves.denechere[arobase]univ-angers.fr et fabio.macedo[arobase]univ-angers.fr avant le 15 octobre 2022. Les organisateurs indiqueront les propositions retenues par le comité scientifique le 15 novembre 2022.
NB Pour chaque communication retenue un résumé d’une page devra être envoyé avant le colloque en avril 2023. Un projet de publication est prévu. Les textes complets devront être déposés en septembre 2023 et ne seront retenus qu’après évaluations scientifiques.
Pendant ces deux jours, seront également organisés des temps d’expression et d’échange avec les personnes concernées par l’adoption : table de presse, exposition, table ronde.

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AAC | JE Archives d’en bas, matri·patrimoines archivistiques et matri·patrimonialisation

Cet appel à communications concerne le premier volet de deux journées d’étude organisées en 2022 et 2023. Il s’inscrit dans le cadre d’un programme de recherche québéco-français Autres archives, autres histoires : les archives d’en bas au Québec et en France qui vise à proposer une approche différente, comparative et non institutionnelle des relations entre archives et pouvoir et à penser autrement les modalités d’émergence et d’animation de projets d’archivage alternatifs qui mettent en cause, de manière parfois radicale, les pratiques archivistiques des institutions. Cette première session propose de s’intéresser à la patrimonialisation d’archives en dehors des institutions archivistiques. […]

 

Photographie Cité des mémoires étudiantes

Dans cette première session, l’accent sera porté sur les projets d’archivage, les acteurs, les stratégies, les politiques d’accompagnement, les pratiques et les ensembles documentaires élus sous l’angle de l’élaboration de matri·patrimoines sociaux et/ou ordinaires.

Les propositions de communication d’un maximum de 600 mots, ainsi qu’une notice biographique d’un maximum de 300 mots, doivent être transmises au plus tard le 17 mars 2022.  Elles doivent comprendre un titre, un résumé,  la relation avec l’un des thèmes proposés. Elles peuvent être soumises en français ou en anglais.
Elles doivent être adressées à Annaëlle Winand (annaelle.winand.1[arobase]ulaval.ca).

Dates de la session : 9 et 10 juin 2022 (présentiel à Québec et à Angers)

Plus d’informations sur les sites : https://www.cieq.ca/  et https://alma.hypotheses.org/

Lire le texte complet de l’appel à communications