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Les dernières publications de nos chercheur.e.s.

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Couverture de la revue Archives de sciences sociales des religions 2018/3 (n° 183)
Marie Lezowski et Laurent Tatarenko (dir.)

Façonner l'objet de dévotion chrétien. Fabrication, commerce et circulations XVIe-XIXe siècles

Archives de sciences sociales des religions 2018/3 (n° 183) Nous associons spontanément les objets de piété chrétiens au Moyen Âge ou à l’époque contemporaine, tandis que, entre l’artisanat médiéval et la production en série entreprise au xixe siècle, la piété moderne apparaît dominée par le dépouillement et la bascule vers l’image, telle qu’elle apparaît dans les grandes toiles d’un Philippe de Champaigne. Or il existe un autre versant de la religion moderne, matérialiste, non moins bricoleur que la piété médiévale, non moins kitsch et productif que l’industrie religieuse du xixe siècle. Le dossier qu’on va lire, issu d’un colloque organisé en 2016 à l’École française de Rome, expose cet aspect inattendu de la foi chrétienne moderne.

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Benoit Hubert et Martine Taroni (dir.)

Du Haut-Maine à la Sarthe 1481-1789, Archéologie d'une identité provinciale

La fin de la guerre de Cent Ans, la Renaissance, les Guerres de Religion, le Grand Siècle, les Lumières jusqu'à l'année de rupture 1789 constituent l'axe chronologique étudié par les vingt chercheurs de Le Mans Université réunis par Benoit Hubert et Martine Taroni, chercheurs associés à TEMOS (Temps, Mondes, Sociétés – CNRS FRE 2015). L'identité du territoire du Haut-Maine qui deviendra la Sarthe est au cœur du travail poursuivi. Synthèse d'une histoire, de comportements collectifs, d'un parler, d'une manière de communiquer avec les autres et de se percevoir, cette identité “douce et complexe” nous amène à aborder de nombreux thèmes qui éclairent des spécificités de notre territoire : l'agriculture, la religion, la justice, l'industrie, la société, les arts etc.

Côté tribunes Les supporters en France de la Belle Époque aux années 1930
Philippe Tétart (dir)

Côté tribunes. Les supporters en France de la Belle Époque aux années 1930

En France, de la Belle Époque aux années 1930, les supporters sont bien moins ordinaires qu’aujourd’hui. On les croise cependant, en nombre grandissant, dans les salles de boxe, les vélodromes, les stades de rugby et, surtout, de football. Ils s’y montrent passionnés, querelleurs, parfois vindicatifs lorsqu’ils pourchassent un adversaire, un arbitre – leur bouc émissaire préféré... Jusqu’à présent, on ne savait rien d’eux ou presque. Contrastant avec la littérature sociologique sur leurs actuels héritiers, leur histoire était une terra incognita sur laquelle les historiens réunis ici se sont aventurés, pour révéler la richesse de cette facette de l’histoire sociale et culturelle du sport. Ce faisant, ils éclairent d’un nouveau jour la généalogie des passions sportives contemporaines. Dans l’entre-deux-guerres, le supporter est en effet animé par un puissant esprit festif, régionaliste et patriotique. Il suscite aussi, déjà, de vifs débats sur les vices et les vertus de l’idolâtrie sportive. Bref, ce supporterisme à la française avait une histoire. Il fallait commencer à l’écrire. C’est chose faite.

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Études réunies par Isabelle Mathieu et Jean-Michel Matz

Formations et cultures des officiers et de l’entourage des princes dans les territoires angevins (milieu XIIIe-fin XVe siècle)

Dans le cadre du programme ANR Europange consacré aux «processus de rassemblements politiques : l’exemple de l’Europe angevine (XIIIe-XVe siècles)», le colloque qui s’est tenu à Angers en novembre 2015 s’est intéressé à la culture des officiers (centraux comme locaux) et de l’entourage des princes dans les territoires angevins, à leurs parcours universitaires et à leur formation intellectuelle au sens large. Outre le fait d’appréhender les composantes techniques et pragmatiques de l’apprentissage des officiers, les différentes interventions ont également dégagé des dynamiques mettant en lumière l’existence d’une culture administrative et/ou politique. Le présent ouvrage rend compte de ces échanges fructueux.

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Couverture du livre Prisonniers de guerre "indigènes"
Armelle Mabon

Prisonniers de guerre "indigènes". Visages oubliés de la France occupée

Après la débâcle de juin 1940, les combattants de l’armée française sont faits prisonniers. Tandis que les métropolitains partent pour l’Allemagne, les prisonniers coloniaux et nord-africains prennent le chemin des frontstalags répartis dans la France occupée. En avril 1941, près de 70 000 hommes sont internés dans vingt-deux frontstalags. Ces prisonniers nouent des contacts singuliers tant avec l’occupant qu’avec la population locale qui les réconforte, voire les aide à gagner les maquis ou la zone Sud. À la Libération, certains ont attendu très longtemps d’être rapatriés, tandis que le premier contingent arrivé en Afrique occidentale française a été massacré le 1er décembre 1944, à la caserne de Thiaroye, pour avoir osé réclamer les soldes de captivité.

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Couverture du livre Enjeux postcoloniaux de l'enfance et de la jeunesse
Yves Denéchère (dir.)

Enjeux postcoloniaux de l’enfance et de la jeunesse. Espace francophone (1945-1980)

Si la jeunesse a joué un rôle important dans la construction des empires coloniaux, elle est également un enjeu essentiel des décolonisations et de leurs suites. Au second XXe siècle, les processus d’émancipation des peuples colonisés posent en effet avec force la question sociale et politique de l’enfance et de la jeunesse en contexte colonial et postcolonial, dans les pays devenus indépendants comme chez les anciens colonisateurs. L’intérêt de cet ouvrage est de mettre en avant les biopolitiques spécifiques aux enfants et aux jeunes qui ont émergé dans un ensemble complexe de questions politiques et diplomatiques, économiques et sociales, démographiques et populationnistes, philosophiques et religieuses. Les paroles, plus ou moins critiques, de celles et de ceux qui sont les premières personnes concernées par cette histoire – c’est-à-dire les enfants et les jeunes eux-mêmes – sont bien entendu également mobilisées.

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Couverture du livre Lorient et le Morbihan
Gérard Le Bouëdec

Lorient et le Morbihan. Une histoire de ressentiments et de rivalités (1666-1914)

Après la publication du livre Lorient, ville portuaire qui présente la trajectoire de réussite de Lorient sur 350 ans, cet ouvrage montre comment ce développement s’est fait au détriment des villes qui constituent aujourd’hui l’agglomération de Lorient (Ploemeur, Port-Louis, Hennebont) et de Vannes. Très neuf par la problématique et les sources, il apporte pour la première fois des arguments précis pour comprendre les non-dits de cette histoire politique morbihannaise tendue.

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Couverture du livre Antiféminismes et masculinismes
Christine Bard, Mélissa Blais et Francis Dupuis-Déri (dir.)

Antiféminismes et masculinismes d'hier et d'aujourd'hui

L’antiféminisme n’est pas une tare du passé. En ont récemment témoigné le « Printemps des pères », la « Manif pour tous », l’opposition à la « théorie du genre » ou encore, de manière tragique, l’attentat, à Toronto, d’un homme se réclamant du mouvement des « célibataires involontaires ». Ces phénomènes, pour être compris et combattus, doivent aujourd’hui être situés dans une perspective historique. En analysant différentes expressions de l’antiféminisme depuis le XIXe siècle, dont celui porté par des femmes, les auteurs réunis autour de Christine Bard démontrent la vitalité historique du combat contre les droits des femmes et ses divers points de contact avec l’homophobie et le racisme. Une attention particulière est portée aux controverses provoquées par le masculinisme, volontiers victimaire, au sujet des « droits des pères » et des violences entre les sexes. L’ensemble constitue une réponse inédite et nécessaire à un phénomène en pleine expansion.

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Couverture du livre "Dire le genre. Avec des mots, avec le corps"
Christine Bard et Frédérique Le Nan (dir)

Dire le Genre. Avec les mots, avec le corps

Avec les mots, avec le corps, le genre s’impose. En ouvrant la bouche ou en nous habillant le matin, nous portons les marques du genre. Nos moyens d’expression sont genrés. Nous en jouons et, ce faisant, nous élaborons un imaginaire de la différence sexuelle. Le plus souvent, nous nous contentons d’activer des stéréotypes. Étudier ces marques du genre est donc un vaste chantier, auquel cet ouvrage collectif entend contribuer. Les mots d’abord. La langue continue à véhiculer de redoutables préjugés sexistes. En témoigne la règle apprise à l’école : « Le masculin l’emporte sur le féminin. » Mais l’écriture inclusive aujourd’hui proposée s’insurge contre la prééminence du masculin sur le féminin dans la langue française. Et l’histoire des langues et des œuvres littéraires donne bien des exemples de résistance à ce masculin qui s’impose comme neutre et universel. Le corps ensuite. Des espaces de liberté se sont ouverts, mais les normes traditionnelles n’ont pas disparu. Le corps vêtu continue de dire le genre. À moins de perturber le regard avec un travestissement, des pilosités inattendues ou une gestuelle inhabituelle, s’« attaquer » au genre, à son binarisme obligatoire et hiérarchisé, n’est pas chose facile. Peut-on dépasser le genre ? L’annuler ? Créer du neutre ?

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Danser dans la France des Lumières
Sylvie Granger

Danser dans la France des Lumières

Un mystérieux carnet nous lance sur la piste d’un maître à danser des années 1760, de Mademoiselle sa fille et de leur entourage. Menuets et contredanses, leçons de danse et bals publics constituent une médiation originale vers l’histoire urbaine du XVIIIe siècle. Décentrant résolument le regard, l’enquête éclaire d’un jour nouveau diverses villes du royaume. On découvre les réalités concrètes du métier de maître à danser, installé ou réclamé jusque dans les petites villes. On mesure la place occupée par la danse récréative : loisir, plaisir, passion, elle est aussi objet d’ostentation, conquis grâce aux leçons et à l’imitation. Elle devient signe d’un accès à la mode, mieux, à la modernité.

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