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Les dernières publications de nos chercheur.e.s.

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Couverture du livre Antiféminismes et masculinismes
Christine Bard, Mélissa Blais et Francis Dupuis-Déri (dir.)

Antiféminismes et masculinismes d'hier et d'aujourd'hui

L’antiféminisme n’est pas une tare du passé. En ont récemment témoigné le « Printemps des pères », la « Manif pour tous », l’opposition à la « théorie du genre » ou encore, de manière tragique, l’attentat, à Toronto, d’un homme se réclamant du mouvement des « célibataires involontaires ». Ces phénomènes, pour être compris et combattus, doivent aujourd’hui être situés dans une perspective historique. En analysant différentes expressions de l’antiféminisme depuis le XIXe siècle, dont celui porté par des femmes, les auteurs réunis autour de Christine Bard démontrent la vitalité historique du combat contre les droits des femmes et ses divers points de contact avec l’homophobie et le racisme. Une attention particulière est portée aux controverses provoquées par le masculinisme, volontiers victimaire, au sujet des « droits des pères » et des violences entre les sexes. L’ensemble constitue une réponse inédite et nécessaire à un phénomène en pleine expansion.

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Couverture du livre "Dire le genre. Avec des mots, avec le corps"
Christine Bard et Frédérique Le Nan (dir)

Dire le Genre. Avec les mots, avec le corps

Avec les mots, avec le corps, le genre s’impose. En ouvrant la bouche ou en nous habillant le matin, nous portons les marques du genre. Nos moyens d’expression sont genrés. Nous en jouons et, ce faisant, nous élaborons un imaginaire de la différence sexuelle. Le plus souvent, nous nous contentons d’activer des stéréotypes. Étudier ces marques du genre est donc un vaste chantier, auquel cet ouvrage collectif entend contribuer. Les mots d’abord. La langue continue à véhiculer de redoutables préjugés sexistes. En témoigne la règle apprise à l’école : « Le masculin l’emporte sur le féminin. » Mais l’écriture inclusive aujourd’hui proposée s’insurge contre la prééminence du masculin sur le féminin dans la langue française. Et l’histoire des langues et des œuvres littéraires donne bien des exemples de résistance à ce masculin qui s’impose comme neutre et universel. Le corps ensuite. Des espaces de liberté se sont ouverts, mais les normes traditionnelles n’ont pas disparu. Le corps vêtu continue de dire le genre. À moins de perturber le regard avec un travestissement, des pilosités inattendues ou une gestuelle inhabituelle, s’« attaquer » au genre, à son binarisme obligatoire et hiérarchisé, n’est pas chose facile. Peut-on dépasser le genre ? L’annuler ? Créer du neutre ?

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Danser dans la France des Lumières
Sylvie Granger

Danser dans la France des Lumières

Un mystérieux carnet nous lance sur la piste d’un maître à danser des années 1760, de Mademoiselle sa fille et de leur entourage. Menuets et contredanses, leçons de danse et bals publics constituent une médiation originale vers l’histoire urbaine du XVIIIe siècle. Décentrant résolument le regard, l’enquête éclaire d’un jour nouveau diverses villes du royaume. On découvre les réalités concrètes du métier de maître à danser, installé ou réclamé jusque dans les petites villes. On mesure la place occupée par la danse récréative : loisir, plaisir, passion, elle est aussi objet d’ostentation, conquis grâce aux leçons et à l’imitation. Elle devient signe d’un accès à la mode, mieux, à la modernité.

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Couverture du volume 18 de la collection des Fasti Ecclesiae Gallicanae
Jean-Michel Matz

Fasti Ecclesiae Gallicanae. Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500. Tome 18 : Diocèse du Mans

La collection des Fasti Ecclesiae Gallicanae propose pour chaque diocèse de France un répertoire prosopographique des évêques, des dignitaires et des chanoines des chapitres cathédraux du XIIIe au XVe siècle. Le tome 18 qui vient de paraître sur le diocèse du Mans contient un ensemble de chapitres de présentation, variables d’un volume à l’autre en fonction des situations locales : une notice institutionnelle sur l’histoire du diocèse, du siège épiscopal et du chapitre de la cathédrale (commune à tous les volumes) ; une étude sur le quartier canonial à l’intérieur duquel devait vivre la communauté des chanoines ; une autre sur la cathédrale et les campagnes de travaux successives qui l’ont agrandie et embellie ; une dernière sur les vitraux dans lesquels sont représentés de nombreux évêques et chanoines de la période envisagée. Suivent des notices biographiques développées des vingt-quatre prélats ayant occupé le siège épiscopal du Mans, puis celles de près d’un millier de dignitaires et de chanoines de la cathédrale Saint-Julien identifiés pour la période considérée, issues d’une base de données informatisée (Éditions Brepols, décembre 2018, 698 pages).

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Couverture du livre Cathédrales de poche
Florence Alibert

Cathédrales de poche. William Morris et l’art du livre

Florence Alibert offre ici de découvrir ou de redécouvrir au fil de la vie et des œuvres de l'artiste, la dernière croisade du peintre, dessinateur, homme politique, poète, architecte et imprimeur William Morris, qui séduira nombre de créateurs britanniques, belges ou allemands et ne donnera lieu en France qu’à de timides et partielles expérimentations. Cathédrale et imprimé fusionnent, le livre, à la conception architecturale, devient un tout harmonieux. Et alors qu’il l’évoque parfois avec légèreté, la « petite aventure typographique » de Morris, devenue projet de plus grande envergure, se pose comme une enclave possible contre les conventions de la modernité : « Je voulais imprimer quelques beaux livres. Et je voulais m’amuser. Et je peux dire que j’ai fait les deux. »

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Un siècle de sites funéraires de la Grande Guerre
Annette Becker et Stéphane Tison (dir.)

Un siècle de sites funéraires de la Grande Guerre

Les pertes inouïes de la Grande Guerre ont entraîné la généralisation de pratiques embryonnaires auparavant : individualisation des sépultures, construction de monuments commémoratifs, multiplication des rites. Des chercheurs de nombreux pays étudient les traces de cette rupture majeure, encore largement visible dans les paysages. Tombes, cénotaphes, nécropoles, monuments et mémoriaux en représentent le témoignage matériel et culturel. Anthropologues, historiens, archéologues, spécialistes du tourisme de mémoire, retracent comment a été remémorée ce que l’on croyait être la vision du monde des disparus, du sacrifice au pacifisme. La comparaison internationale et diachronique, de la seconde guerre mondiale au génocide du Rwanda, donne toute leur importance à ces sites, au moment où ceux du front occidental belge et français sont candidats à entrer au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ces témoins des consciences traversées par le malheur des guerres sont l’espoir de la réconciliation humaniste.

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La table de la Renaissance. Le mythe italien
Pascal Brioist et Florent Quellier (dir.)

La table de la Renaissance. Le mythe italien

1533, Catherine de Médicis épouse le futur Henri II. La jeune adolescente apporte avec elle l’excellence de la table italienne. Le palais des aristocrates français s’en trouvera bouleversé à jamais. De cette rencontre naîtra la cuisine française réputée... Bien connue, l’anecdote est répétée à satiété depuis le XVIIIe siècle. Entre mythes et réalités de la table, ce livre déconstruit le récit des origines italiennes de la cuisine française, inventé au XVIIIe siècle, et revient sur ce que les sources de la Renaissance nous disent des relations entre la France et l’Italie du point de vue du boire et du manger.

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Les femmes et la mer à l’époque moderne sous la direction de Philippe Hroděj et Emmanuelle Charpentier
Emmanuelle Charpentier et Philippe Hroděj (dir)

Les femmes et la mer à l’époque moderne

La mer constitue le personnage principal de chacun des tableaux des « Ports de France » réalisés par Joseph Vernet entre 1753 et 1765. Le regard porte en premier lieu sur les navires amarrés, perçoit ensuite l’intense activité des quais, puis distingue des individus parmi lesquels… des femmes, bien présentes dans un monde maritime traditionnellement masculin. Cet ouvrage entend attirer l’attention sur les multiples déclinaisons du rapport qu’entretiennent les femmes avec la mer, en variant points de vue et échelles d’observation. Il rassemble des travaux jusque-là dispersés, en histoire mais aussi en littérature et en l’histoire de l’art, pour une époque moderne débordant sur le XIXe siècle et qui s’inscrit dans une perspective européenne. L’histoire maritime et littorale d’un côté et de l’autre, l’histoire des femmes et du genre : passionnant croisement des sources ô combien fécond pour qui se donne la peine de revisiter les archives, bien souvent de lire entre les lignes ou encore d’interpréter les silences. Faire face à l’absence et savoir gérer celle-ci, vivre de la mer, approcher l’océan, le contempler et parfois s’en désintéresser : hors des clichés, cette union n’est pas contre nature.

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Les ports maritimes de la France atlantique (XIe-XVe siècle). Volume I : tableau géohistorique
Mathias Tranchant

Les ports maritimes de la France atlantique (XIe-XVe siècle)

Volume I : tableau géohistorique. C’est durant la seconde moitié du Moyen Âge que fut mis en place l’essentiel du dispositif portuaire de la France atlantique. Cette genèse s’inscrit dans le même rythme que les grands mouvements de croissance économique puis de crise qui ont marqué l’Europe occidentale à cette époque. Au cours des soixante dernières années, les médiévistes ont beaucoup étudié les sociétés littorales et avec elles les trafics, les marchandises et les navires, mais ils se sont peu préoccupés des espaces portuaires à partir desquels leurs activités étaient rendues possibles. Les cales et les quais, les bassins de stationnement, tous les dispositifs qui permettaient le service des vaisseaux sont passés sous leur regard, ce dernier restant fixé sur les horizons maritimes plus ou moins lointains du commerce et de la pêche. Les ports, considérés en tant que territoires à part entière et non pas comme de vagues appendices urbains ou de simples outillages du négoce, n’ont que très peu attiré l’attention. Il en va de même des efforts considérables consentis par les populations et les autorités publiques qui, face aux menaces d’érosion et d’envasement, ont voulu préserver les lieux dans lesquels les navires trouvaient refuge et par lesquels les denrées circulaient. Les ports sont en cela exceptionnels : ils ont parfois suscité, auprès de sociétés souvent enclines à renoncer devant la force des phénomènes naturels et des changements environnementaux, des réactions collectives de grande ampleur destinées à y résister. Fondé sur une somme significative de monographies produites depuis le XIXe siècle, portant sur les agglomérations maritimes et les provinces littorales, ainsi que sur un corpus important de sources nouvelles tirées des archives centrales, cet ouvrage entend rassembler et organiser nos connaissances relatives aux ports du XIe au XVe siècle. C’est un tableau géohistorique qui présente une vue d’ensemble de la cartographie portuaire de l’époque, en référençant quelque 620 sites. Il fournit de surcroît, dans un but utilitaire, une somme d’informations et de faits nécessaires aux recherches qui sont et seront conduites à leur sujet.

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Résister. Les lettres de la Tour de Constance
Présentation et notes de Céline Borello

Marie Durand, Résister. Les lettres de la Tour de Constance

Emprisonnée parce que protestante dans une France toute catholique, Marie Durand refusa d’abjurer et passa 38 ans dans une prison sinistre et malsaine. On lui attribue la consigne « Résister », gravée dans la pierre du puits, qui 200 ans plus tard et par l’intermédiaire d’une autre protestante, deviendra le mot d’ordre des opposants à la collaboration avec le nazisme. Sa correspondance, variée en termes de destinataires et de sujets, décrit le rude quotidien des prisonnières, les réseaux français et étrangers pour les aider et les préoccupations de Marie Durand pour sa nièce exilée en Suisse.

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