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Typologie d'événements : Conférence
La Tribu Arc-en-ciel de Joséphine Baker : vivre un idéal de fraternité universel
Table ronde « La Commune de Paris, étape de la maturation républicaine? »
Soirée animée par Stéphane Tison, maître de conférences en Histoire contemporaine (Le Mans Université, laboratoire TEMOS (Temps, mondes sociétés) UMR CNRS 9016
La Commune de Paris, étape de la maturation républicaine ?
La Commune de Paris de 1871 a marqué durablement l’histoire politique de la France. Laboratoire de la démocratie directe, elle s’achève dans une guerre civile meurtrière qui a laissé un profond traumatisme, créant un fossé entre les républicains modérés et la gauche ouvrière. A-t-elle constitué une étape de la construction de l’idée républicaine ? C’est à cette question que viendront répondre plusieurs spécialistes de cet événement, en présentant leurs publications les plus récentes.
Deux heures de discussion pour comprendre les origines, les enjeux, les avancées et les impasses de cette dernière révolution du XIXe siècle.
A suivre en live sur les réseaux sociaux :
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Le Mans Université, Département d’Histoire / Facebook
Webconférence autour de la parution de la traduction française des œuvres de Thérèse de Carthagène
Conférence de Johann Chapoutot
Johann Chapoutot, Professeur d’histoire contemporaine à Sorbonne Université, est spécialiste de l’histoire de l’Allemagne aux XIXe et XXe siècles, en particulier de la période nazie.
Parmi ses onze livres, l’on peut signaler sa thèse, Le National-socialisme et l’Antiquité (PUF, 2008), La Loi du sang. Penser et agir en nazi (Gallimard, 2014) et une nouvelle biographie d’Hitler en collaboration avec Christian Ingrao (PUF, 2018).
Le vendredi 9 avril 2021 (14h-16h), Johann Chapoutot nous présentera son dernier livre intitulé Libres d’obéir : le management, du nazisme à aujourd’hui (Gallimard, 2020):
Reinhard Höhn (1904-2000) est l’archétype de l’intellectuel technocrate au service du IIIe Reich. Juriste, il se distingue par la radicalité de ses réflexions sur la progressive disparition de l’État au profit de la «communauté» définie par la race et son «espace vital». Brillant fonctionnaire de la SS – il termine la guerre comme Oberführer (général) –, il nourrit la réflexion nazie sur l’adaptation des institutions au Grand Reich à venir – quelles structures et quelles réformes? Revenu à la vie civile, il crée bientôt à Bad Harzburg un institut de formation au management qui accueille au fil des décennies l’élite économique et patronale de la République fédérale : quelque 600 000 cadres issus des principales sociétés allemandes, sans compter 100 000 inscrits en formation à distance, y ont appris, grâce à ses séminaires et à ses nombreux manuels à succès, la gestion des hommes. Ou plus exactement l’organisation hiérarchique du travail par définition d’objectifs, le producteur, pour y parvenir, demeurant libre de choisir les moyens à appliquer. Ce qui fut très exactement la politique du Reich pour se réarmer, affamer les populations slaves des territoires de l’Est, exterminer les Juifs. Passé les années 1980, d’autres modèles prendront la relève (le japonais, par exemple, moins hiérarchisé). Mais le nazisme aura été un grand moment managérial et une des matrices du management moderne.
(4e de couverture)
Cliquer ici pour accéder directement à la visioconférence ou contacter Mireille Loirat pour obtenir le lien de connexion.
Colloque international De la jeunesse en Amérique
Politisations juvéniles
Le colloque international « De la jeunesse en Amérique. Politisations générationnelles, mobilisations sociales et constructions raciales (XXe – XXIe siècles) » a pour ambition de réunir une équipe de chercheur.e.s travaillant au croisement de trois problématiques qui n’ont pas été, à ce jour, pleinement confrontées. Il vise à réunir trois champs de recherche – l’étude des formes de politisation, l’analyse des mobilisations sociales et celle des processus de racialisation/ethnicisation – dont l’articulation reste encore trop incomplète pour devenir réellement féconde. Ce colloque propose, en conséquence, d’articuler ce triptyque à partir d’un objet spécifique, la catégorie « jeunesse », dans un espace précis, les Amériques, lesquelles ont été et demeurent en prise avec des problématiques comparables en la matière.
Nocturnes de l’Histoire
Les Nocturnes de l’Histoire, 1ère édition!
Le laboratoire TEMOS participe à la première édition des Nocturnes de l’Histoire, une manifestation organisée par les quatre sociétés d’historiens de l’enseignement supérieur et de la recherche (SoPHAU, SHMESP, AHMUF, AHCESR) afin de promouvoir une diffusion large du savoir historique et en rendant accessibles les résultats de la recherche au public le plus large.
La Grande Guerre, défaite mondiale. Paul d’Estournelles de Constant et les « naufrageurs de la paix »
Fin de guerre, fin d’empire : biopolitique de l’enfance et catharsis (France – XXe siècle)
Les sorties des deux guerres mondiales ainsi que la fin de l’empire colonial français ont été propices à des pratiques biopolitiques à l’égard de populations considérées comme porteuses d’enjeux importants. En tant que promesses d’avenir, l’enfance et la jeunesse sont particulièrement sujettes à des biopolitiques conservatoires, réparatrices ou prospectives (adoption internationale, parrainages humanitaires, « rapatriements » d’enfants). Si les mémoires sont vives chez les personnes concernées, l’histoire reste encore à faire (sur les acteurs, les motivations, les idéologies à l’œuvre) en prenant en compte les expériences subjectives générées. Cette approche implique forcément des interactions entre l’historien et les acteurs/témoins eux-mêmes.
3e Rendez-vous INA Histoire TEMOS
Depuis 1979, les membres du Parlement européen sont élu·e·s au suffrage universel tous les cinq ans. D’abord organisées dans les 9 premiers États du marché commun, ces élections ont permis à tous les peuples qui sont entrés dans le processus d’intégration européenne d’être représentés dans une instance qui a conquis peu à peu davantage de compétences et de pouvoir.
La télévision a été une « lucarne de l’Europe » propice à mobiliser les citoyen·ne·s pour aller voter. Elle a été un lieu de débat privilégié entre les têtes de listes, et les clips des campagnes électorales en disent beaucoup sur la manière dont les un·e·s et les autres envisagent l’Europe. Les riches fonds d’archives de l’INA constituent ainsi une source essentielle pour mieux comprendre la construction européenne et de quelle façon la télévision a donné à voir l’Europe lors des premiers scrutins, entre 1979 et 1989.