Les sorties des deux guerres mondiales ainsi que la fin de l’empire colonial français ont été propices à des pratiques biopolitiques à l’égard de populations considérées comme porteuses d’enjeux importants. En tant que promesses d’avenir, l’enfance et la jeunesse sont particulièrement sujettes à des biopolitiques conservatoires, réparatrices ou prospectives (adoption internationale, parrainages humanitaires, « rapatriements » d’enfants). Si les mémoires sont vives chez les personnes concernées, l’histoire reste encore à faire (sur les acteurs, les motivations, les idéologies à l’œuvre) en prenant en compte les expériences subjectives générées. Cette approche implique forcément des interactions entre l’historien et les acteurs/témoins eux-mêmes.
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