L’internement des nomades

A l’occasion de l’ouverture prochaine du mémorial de Montreuil-Bellay, l’Université d’Angers et le Centre Régional Résistance et Liberté présentent, en collaboration avec les UMR ESO et TEMOS:

Programme

9h00 | Accueil

9h30 | Ouverture de la journée

10h00 | Adèle Sutre, géographe, postdoctorante à l’Institut Convergences Migrations, « Mondes romani. Entre circulations et ancrages ».
11h00 | Virginie Daudin, directrice du Centre Régional « Résistance & Liberté » – Chargée de projet de valorisation du site de Montreuil-Bellay « L’internement des Nomades à Montreuil-Bellay ».

Pause déjeuner 12h00-13h30

13h30 | Monique Heddebaut, Enseignante retraitée – Centre de recherche international sur la barbarie et la déshumanisation – Université catholique de Lille – Spécialiste du convoi Z, « Être belge à Montreuil-Bellay ».

14h30 | Samuel Delépine, maître de conférences en géographie sociale, et William Acker, juriste, délégué général de l’ANGVC, « Internement des Voyageurs : 80 ans après, des traces encore vives »

15h30 | Conclusion

Inscriptions

Inscription obligatoire via le formulaire en ligne disponible ici (lien)

Première journée d’étude SHIPPAN – Shipping Pandemics

Le 25 mars, l’université d’État de Californie à Sacramento accueillera la première journée d’étude SHIPPAN. Le thème: Shipping Pandemics – une approche globale de la santé maritime (XVIIIe-XXe).

La pandémie de Covid-19 a mis en évidence le rôle crucial des transports en période de crise sanitaire et la nécessité de disposer de professionnels formés et réactifs. Cette journée d’étude s’intéresse à la prévention sanitaire et aux pratiques des professionnels de santé en mer, à bord des navires ou en milieu portuaire. Sur trois siècles, l’approche transnationale couvre les marines militaire et marchande, à voile et à vapeur, et dans les ports de trois continents.

L’événement, entièrement en anglais, se tiendra à Tahoe Hall – Salle 3109. L’entrée est gratuite sur place. Tous les participants sont les bienvenus. Pour vous inscrire à la retransmission gratuite en direct, veuillez suivre le lien : INSCRIPTION

SHIPPAN est un programme de recherche financé par l’Union Européenne (Marie Skłodowska-Curie (MSCA) – Global fellowship 2023-2026). Le programme est piloté par François Dremeaux sous la supervision d’Yves Denéchère.

L’eau en Anjou de l’Antiquité à nos jours

L’Association des Amis des Archives de l’Anjou – Études d’histoire angevines organise sa « Journée de l’Histoire » le samedi 29 mars, avec le soutien des Archives départementale de Maine-et-Loire qui héberge l’événement, le Département de Maine-et-Loire, l’Université d’Angers et l’UMR TEMOS.

L’édition 2025 de cette Journée est dédiée à L’eau en Anjou, de l’Antiquité à nos jours.

Le programme propose des conférences plénières et des ateliers au choix.

Horaires et inscriptions: http://www.les4a.fr/

Modélisation de données prosopographiques en histoire

Co-organisée par le programme ANR Fil_IAM et l’IR*Huma-Num Loire, de la MSH Ange Guépin, cette journée de rencontres-atelier vise à répondre à un enjeu de valorisation des méthodologies acquises et de synergies de recherche afin de :
-> Permettre un dialogue entre des porteurs de projet de bases prosopographiques et/ ou de programmes de recherche qui entendent réexaminer des problématiques sociales dans les sociétés anciennes, afin d’étudier des systèmes de représentation de statuts, ou de variables d’identité, de dispositifs de hiérarchisations sociales ou d’altérations sociales.
-> Ouvrir un dialogue autour de travaux qui partagent des points de contacts autour de leurs ontologies, standards, questionnaires, ou problématiques, etc. Les programmes de recherche ont comme points communs d’avoir engagé (ou réalisé) une collaboration interdisciplinaire entre SHS et informatique / ou Humanités numériques, d’avoir pris en charge une documentation archivistique non éditées (manuscrites, épigraphiques, voire iconographiques), dans des contextes linguistiques pluriels voire en système de diglossie (latin/ langues vernaculaires), dans des contextes chronologiques ou sociaux qui induisent des variations orthographiques, anthroponymiques.
Les programmes sont ou ont été sensibles à la caractérisation des contextes documentaires et scripturaires ; ils sont ou ont été sensibles à la résolution des problèmes liés à la structuration de données de qualité hétérogène, de nomenclatures non constituées.

Le programme complet et les informations pratiques sont disponibles sur cette page: https://filiam.hypotheses.org/2843

Rivages médiévaux

Rivages médiévaux. Sociétés et aménagements sur les côtes de l’Atlantique et de la Manche au Moyen Âge. Derniers chantiers et travaux en cours

Journée d’études organisée par Mathias Tranchant et Charles Viaut à la Maison de la recherche, Faculté LLSHS, Lorient.

AAC- Modélisation de données prosopographiques en histoire

La plateforme Huma-Num Loire (Julie Aucagne) et le programme ANR Fil_IAM (Carole Avignon) organisent une journée de rencontres et d’ateliers consacrée à la question de la modélisation des données prosopographiques en histoire, le 4 février 2025 à la Maison de la Recherche Germaine Tillion d’Angers.

Le programme Fil_IAM (Filiations, Identité, Altérité Médiévales), porté par Carole Avignon, maîtresse de conférences en histoire du Moyen-Age au laboratoire TEMOS (Université d’Angers), étudie les expériences sociales de la représentation de la parenté dans les cas de filiation « à défaut », en particulier de filiation illégitime : il s’attache donc à identifier et à caractériser les « signaux faibles » de la différenciation et de la hiérarchisation des filiations telles qu’elles peuvent apparaître dans des sources hétérogènes, et en interroge la portée.  Au cœur du programme s’est donc imposée la nécessité de créer les outils intellectuels et techniques nécessaires à l’étude de ces signaux faibles, et se développe une réflexion sur la mise œuvre d’un système d’information pertinent, partageable et réutilisable, à même de rendre compte du rôle que joue cette variable de légitimité de la filiation comme prédicat social, et le cas échéant de sa dimension stigmatisante.

A partir de ce questionnement propre au programme Fil_IAM, cette journée d’étude propose un moment de réflexion collective, de partage de méthodologies et de pratiques, autour de la structuration de données constituées à partir de sources archivistiques non éditées et hétérogènes, où peuvent se poser des questions liées au plurilinguisme et aux variations orthographiques et anthroponymiques, et où la caractérisation du contexte joue un rôle crucial. On s’interrogera aussi sur la réutilisabilité des bases de données historiques préexistantes et sur la  possibilité de les enrichir.

Consulter l’intégralité de l’appel à contribution en suivant ce lien : https://sharedocs.huma-num.fr/wl/?id=qrIMyvhJK4ARrF6SaNKlfw3NpZyx0cR6

Les propositions sont à envoyer avant le 15 octobre 2024.

Individus et sociabilités

Depuis plusieurs années, les doctorant·es de TEMOS, soutenu·es par le laboratoire, ont pris l’initiative d’organiser une journée d’étude à destination de leurs pairs. Cette journée, pensée comme un moment convivial, de rencontre et d’échanges, est le moyen de créer du lien entre les doctorant·es des trois sites de TEMOS et d’offrir un espace où chacun·e peut venir communiquer sur ses objets de recherche en toute bienveillance.

Après l’édition de 2022, au Mans, sur la manière de faire parler les sources et celle de 2023, à Angers, sur l’imprévu dans la recherche, l’édition 2024 aura lieu le 13 juin, à l’Université Bretagne Sud à Lorient, et sera intitulée «Individus et sociabilités».

Consulter l’argumentaire complet (pdf)

Le programme de la journée sera disponible courant mai.

« Un monde en guerre ? »

Malgré les espoirs nourris par les démocraties après la Seconde Guerre mondiale, malgré la tentative de construire un ordre international fondé sur le multilatéralisme, et malgré la dissuasion nucléaire, la guerre ne cesse de se rallumer en de multiples points du monde, y compris aux portes de l’Europe.
La guerre actuelle en Ukraine réactive d’anciens débats : rationalité de la guerre, nature des interactions stratégiques entre acteurs du conflit, mobilisation de la population civile, légitimité et efficacité des sanctions contre l’agresseur, et plus généralement possibilité d’une justification morale de la guerre. Elle présente également de nouvelles questions.
Du côté de la Russie, la guerre fait-elle l’objet d’un consensus au sein des élites ? Pour l’Union européenne, ce conflit est-il l’occasion d’une cohésion approfondie, à l’image de l’accueil coordonné des réfugiés ukrainiens ? Cette guerre illustre également l’étendue des armes et des cibles de guerre, des plus traditionnels tels que l’eau aux outils de communication les plus modernes.
La 11ème Journée des Sciences Sociales abordera l’un de ces questionnements à l’aide des outils propres à sa discipline
des sciences sociales et humaines. La plupart se rapportent directement à la guerre en Ukraine, mais certaines ramèneront le lecteur au Moyen Âge ou à l’Antiquité, tandis que d’autres se demanderont comment écrire l’histoire de la guerre, ou encore comment représenter la guerre dans une œuvre picturale.

Laurent Vissière, lauréat de l’une des douze bourses d’appui à la rédaction d’un article inédit, y interviendra sur « La ville assiégée ou la militarisation des civils au Moyen Âge ».

Programme complet et inscription

Obéir, désobéir, XVIe-XIXe siècle : que reste-t-il à dire ?

En distinguant, en 1862, le droit à l’insurrection et le tort de l’émeute, Victor Hugo reprend en réalité des catégories déjà définies en droit dans l’Europe d’Ancien Régime. La distinction vient redoubler une représentation du populaire comme peuple légitime dans le premier cas, comme populace ou plèbe vulgaire dans le second. Cette journée d’étude sera l’occasion de faire le point sur l’histoire des désordres telles qu’elle se fait aujourd’hui. Quelles sont les références historiographiques et scientifiques mobilisées par les recherches récentes ? Quelles méthodologies sont utilisées ? Que reste-t-il à dire sur ces soulèvements ? Comment leur approche est-elle renouvelée par le prisme du genre ? Par le renouveau des méthodes quantitatives ?

Programme

Lundi 26 février – Salle Bleue (MSH)

10h00 : Accueil
10h30-11h00 : Introduction (Karl Zimmer et Rachel Renault)

11h00-13h00 : Session 1. Obéir, désobéir : à qui et à quoi ? (Rachel Renault)
Philippe Hamon (Rennes 2 / Tempora) : Autodéfense et/ou révolte : tentative de comparaison des pratiques de ruraux “obéissants” et “désobéissants” (France, 15e-18e siècles).
Brice Evain (Unicaen / HisteMé) : Vive le roy sans la gabelle : retour sur le « monarchisme naïf » en France, des Pitauds aux Nu-pieds (1548-1639).

14h00-16h00 : Session 2. Quanti vs micro ? (Karl Zimmer)
Ane Pablos (Universidad del Pais Vasco / Université Bordeaux-Montaigne) : Réflexions sur le concept de « coutume » à travers les « Matxinadas » de 1718 et 1804.
Paul Maneuvrier- Hervieu (Università degli Studi di Milano) : Une histoire de données : enquêtes historiques et émeutes de subsistances dans la France d’Ancien Régime.

16h30-18h30 : Session 3. Face à l’ordre (Karl Zimmer)
Anna Damon Anikpara (TELEMMe / Aix-Marseille Université) : Peut-on “désobéir” à une puissance conquérante ? Le cas des chefs militaires algériens emprisonnés pour “insurrection” et “état d’hostilité contre la France” pendant la guerre de conquête de l’Algérie (1830-1848).
Ivan Burel (Université de Lille / IRHiS) : Faire obéir les ennemis potentiels ? Regards sur la garde mobile en juin 1848« 

Mardi 27 février – Salle Pierre Belon (BU)

09h30 : Accueil

10h00-12h00 : Session 4. Le genre de la révolte (Karl Zimmer)
Claire Gauthier (Académie de Lille) : Les séditieuses d’Amplepuis : désobéir pour redistribuer ? Étude d’un accaparement de blés en avril 1789.
Mathilde Larrère (Université Gustave Eiffel / ACP) : Tricoteuses, séditieuses, divorceuses, pétroleuses : révoltes, révolutions et répressions au prisme du genre.

13h30-15h30 : Session 5. Narrations, médiations et conflits d’interprétation (Rachel Renault)
Olivier Coelho (Université de Lille / IRHiS / Ludwig-Maximilians-Universität München) : L’autorité comme point de vue : appréhender la désobéissance « par en haut » à partir du cas des grèves de compagnons (Munich, fin du XVIIIe siècle).
Alexandre Goderniaux (Bibliothèque Nationale de France / Université de Liège) : L’historien face aux polémiques sur l’insurrection. Les libelles autour de la journée des Barricades (12 mai 1588).

16h00-17h30 : Discussion générale et conclusions