AAC Colloque Castrations. Entre histoire et études de genre

Ce colloque international est organisé par Nahema Hanafi  dans le cadre du programme ANR JCJC
Les castrats. Expériences de l’altérité au siècle des Lumières ANR-21-CE41-0001

Castrations. Entre histoire et études de genre

Depuis la seconde moitié du 20e siècle, la castration humaine – qui dans sa définition large concerne une ablation totale ou partielle des organes sexuels et reproducteurs – a fait l’objet de travaux historiques allant des castrations antiques assyriennes ou de la dynastie Chang aux castrations chimiques contemporaines. Des figures singulières ont émergé, comme celle des eunuques ottomans, des castrats italiens ou encore des Skoptzy, témoignant de la grande diversité des pratiques et des motivations, mais aussi de la nature même de la castration opérée.

Castration pour bestialité, Toulouse, 1296 | BNF Gallica

A la suite de ces premiers travaux – qui ont documenté les dimensions religieuses, politiques, culturelles, socioéconomiques, artistiques, scientifiques ou pénales de la castration –, ce colloque invite à penser, dans un temps long allant de l’Antiquité à la période contemporaine, une histoire des castrations renouvelée par les perspectives des études de genre. S’il valorise une appréhension diachronique de ce phénomène, le colloque est ouvert à une pluralité de regards disciplinaires permettant d’analyser la castration comme un phénomène à la fois vécu et représenté. Il s’agit, sans se limiter non plus à une aire socioculturelle spécifique, d’interroger la manière dont la castration questionne les normes de genre des sociétés où elle est pratiquée, participant ainsi à leurs (re)définitions. […]

Lire l’appel à contribution sur Calenda

Les propositions de communication sont attendues pour le 31 mars 2022 à l’adresse suivante : nahema.hanafi[arobase]univ-angers.fr.

Le colloque aura lieu les 17 et 18 novembre 2022 à l’Université d’Angers.

 

[AAC] Colloque « Savoirs et conflits (XVIe-XIXe siècle) »

Depuis plusieurs décennies, sous l’impulsion de diverses traditions historiographiques, une histoire sociale et culturelle a permis de réinscrire les logiques savantes dans leur cadre sociopolitique et historique. Ces différents courants ont pris en charge à nouveau frais la question du rapport entre production de savoirs et conflictualité, selon plusieurs directions que ce colloque entend questionner et prolonger. Centré sur l’Europe et ses prolongements impériaux du XVIe siècle au XIXe siècle, ce colloque s’articule autour de trois axes principaux : l’analyse des conflits de savoirs dans le cadre des dynamiques antagonistes qui les encadrent, l’investigation sur la production de savoirs en temps de conflits, et une réflexion autour des savoirs produits sur les conflits.

Lire la suite de l’appel sur Calenda

Modalités de soumission
Les propositions en français ou en anglais, d’une longueur maximale de 300 mots et
accompagnées d’un bref curriculum vitae, devront être envoyées à
savoirsconflits2021@gmail.com avant le 30 avril 2021.

Calendrier
Ouverture de l’appel à communication : 16 février 2021
Date limite de réception des propositions : 30 avril 2021

Organisateurs
Oury Goldman (TEMOS)
Geoffrey Phelippot (EHESS-CAK)
Aurélien Ruellet (TEMOS)

AAC | Journée d’étude Mémoires honteuses

Journée d’étude Le Mans Université/TEMOS

9 novembre 2021

Organisateur
Laurent Ropp, doctorant en histoire moderne et contemporaine, Le Mans Université, TEMOS

Argumentaire
Les mémoires collectives semblent se focaliser avant tout sur des événements perçus de manière positive par les groupes porteurs de mémoire, en particulier dans le cadre des communautés chrétiennes. Témoignant de l’accomplissement d’un plan providentiel ou de la fidélité de croyants envers Dieu en dépit des difficultés, les faits mémorisés sont généralement honorables. Pour autant, certains actes commis par des chrétiens peuvent embarrasser leurs coreligionnaires des années ou des siècles plus tard comme la Saint-Barthélemy, dénoncée en 2015 par le pape François1, plus de quatre siècles après la célébration de la tuerie par Grégoire XIII. Les regards portés sur les actes des pères dans la foi peuvent aussi varier à une même époque selon les groupes sociaux comme l’a montré Philippe Joutard2. La honte vis-à-vis d’épisodes du passé est donc bien un phénomène historique, aux origines variées et ressenti différemment dans le temps et en fonction des acteurs.
Cette émotion suscitée par un fait jugé déshonorant est d’abord individuelle mais peut aussi, à l’instar de la mémoire3, être étudiée à l’échelle d’un groupe lorsqu’elle est largement partagée. Les hontes collectives ressenties face à des épisodes encombrants des passés communautaires peuvent ne laisser que de faibles traces, ce qui complexifie leur étude et explique qu’elles soient, dans l’ensemble, restées à l’écart de la recherche. Cette journée d’étude, centrée sur le christianisme en Europe (et ses prolongements coloniaux), vise à les explorer dans la longue durée, du Moyen Âge à nos jours.

Mémoires honteuses - Gravure du massacre de Nîmes en 1567
Le massacre fait à Nîmes en Languedoc la nuit du 1er octobre 1567 | Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

Axes thématiques
Les propositions de communication pourront s’inscrire dans les axes suivants (qui ne sont pas exclusifs).
1. Approcher les mémoires honteuses
L’importance de l’oubli, des omissions ou des tabous qui entourent les faits embarrassants du passé pose la question des sources et des méthodes appropriées pour accéder aux mémoires honteuses depuis le Moyen Âge. Les communications pourront mettre en valeur la diversité des approches possibles selon les époques auxquelles les mémoires sont étudiées.
2. Les faits honteux et les acteurs
À côté des violences commises par des coreligionnaires du passé (guerres, massacres, conversions forcées…), d’autres faits peuvent susciter la honte, comme l’abandon de la foi, voire la naïveté face à des violences subies. Par ailleurs, qui a commis des faits honteux et qui a honte ? L’opprobre est-il jeté sur une partie seulement de la communauté religieuse ? L’expression de la honte est-elle un moyen de distinction sociale ?
3. Face aux passés honteux
On réfléchira aux moyens déployés en vue de perpétuer l’oubli et à la rhétorique mise en œuvre pour arranger les faits à l’avantage des porteurs de mémoire. Les contributions pourront également examiner les demandes de pardon et leurs effets à différentes échelles : la reconnaissance des faits du passé par des représentants de deux confessions permet-elle d’améliorer la coexistence interconfessionnelle ?

Modalités de contribution
Les propositions (un titre et un résumé de 300 mots au maximum), accompagnées d’un bref CV, doivent être envoyées à Laurent Ropp (laurent.ropp@univ-lemans.fr) au plus tard le 16 avril 2021 .

Comité scientifique
Céline Borello, professeure d’histoire moderne, Le Mans Université, TEMOS
Laurent Ropp, doctorant en histoire moderne et contemporaine, Le Mans Université, TEMOS

AAC | Le lait et le fromage dans la protohistoire, l’antiquité et au Moyen Âge

Connaissez-vous Tyro, souveraine d’une île-fromage au centre de laquelle s’élève un temple bâti en l’honneur de Galatée ? Tyro est en quelque sorte reine du lait et du fromage, tirée de l’imagination féconde de Lucien de Samosate. Cet auteur grec du IIe s. ap. J.-C. crée un monde fantasque qui est l’inverse du nôtre, un royaume où les travaux agricoles n’ont pas lieu d’être car il suffit de manger le sol fait de fromage, où l’élevage est inutile car c’est la vigne qui donne du lait. La frontière entre le végétal et l’animal est abolie ainsi que celle entre barbarie et civilisation; n’existe plus que la pureté du lait et une existence simple sur une terre fromagère métaphore d’abondance.

Le lait (et ses dérivés) est un aliment privilégié, à la fois fonctionnel et symbolique. Fonctionnel pour sa simplicité de fabrication et ses qualités nutritives (on parle d’alicament ou de «functional food») ; symbolique par son origine animale et rustique, sa couleur blanche, sa capacité à changer de nature (évoluer du liquide au solide), les récits d’allaitements divins, son intégration dans nombre d’actes rituels. Et enfin, on oublie trop souvent que le lait (et ses dérivés) n’est pas qu’un aliment, étant amplement employé dans les recettes médicinales et magico-thérapeutiques ainsi qu’en cosmétique. Comme nous le constatons, Tyro est une reine aux multiples visages…

Le colloque, qui se déroulera à l’espace Mendès France de Poitiers le 14 octobre 2021, fera honneur à Tyro, portant sur les produits laitiers en Europe et Méditerranée de l’âge du Bronze jusqu’au Haut Moyen Age et organisé autour de 4 thématiques :
1. Méthodologie (sources archéologiques, iconographiques et textuelles ; données analytiques).
2. Production et échanges (modes de fabrication, de conservation, de transport ; dimension économique).
3. Usages (alimentaires, cosmétiques, thérapeutiques, magiques, funéraires et religieux).
4. Synthèses historiques (état des connaissances concernant une période ou une culture protohistorique et historique).

Le colloque est organisé dans le cadre du programme de recherche interdisciplinaire LAIT’AGES : Archéologie des produits laitiers en Bretagne protohistorique et gallo-romaine porté par Dominique Frère (TEMOS UMR CNRS 9016 – Université de Bretagne Sud). Cette manifestation scientifique est soutenue par le laboratoire HeRMA (EA 3811) de l’Université de Poitiers ; le laboratoire Temos (UMR 9016) de l’Université Bretagne Sud, la MSHS de Poitiers (USR 3565) et la MSH Bretagne (USR 3549).

logos des soutiens du colloque Lait'Ages

Les propositions de communication (1500 signes) et une courte notice bio/biblio (500 signes) sont à adresser avant le 30 mars 2021 à Lydie Bodiou (lydie.bodiou[at]univ-poitiers.fr) et à Dominique Frère (dominique.frere[at]univ-ubs.fr).
Les frais de restauration du déjeuner commun et de déplacements seront pris en charge par les organisateurs (hors avion et nuitées).
Une publication collective des actes du colloque est prévue.

Histoire des données médicales

La journée d’études « Histoire des données médicales » a pour objectif de participer au débat actuel sur les big data en santé en historicisant ces questions dans un temps long et en plaçant la relation thérapeutique et ses évolutions au cœur de nos réflexions. Qu’est-ce qu’une donnée ? Comment et par qui est-elle produite ? Que dit-elle de la relation de soin ? Elle donnera lieu à une publication dans la revue Histoire, médecine et santé qui souhaite, pour ses dix ans, publier un dossier thématique consacré à une socio-histoire des données médicales.

Argumentaire et modalités de contribution à consulter sur Calenda

Les propositions de communication sont attendues pour le 12 février 2021; la journée d’études aura lieu le 9 avril à Nantes.

Appel à contributions des Cahiers de la recherche sur l’éducation et les savoirs

Ce numéro thématique n°21 est coordonné par:
Sébastien Urbanski, MCF sciences de l’éducation, université de Nantes, CREN
Gabriela Valente, Post-doc sciences de l’éducation, université Lyon 2, ECP
Didier Boisson, PU histoire moderne, université d’Angers, TEMOS

Il fait suite au colloque international du projet ReDHISCO – Religions, discriminations et racisme en milieu scolaire : contextes d’établissements, enseignement de l’histoire, républicanisme critique financé par le CPER DI2L2S en novembre 2019.

Retrouvez l’argumentaire de l’appel à contributions et le formulaire de proposition de résumé sur le carnet Hypothèses de la recherche « Religions, discriminations et racisme en milieu scolaire » portée par l’université Lyon 2 (laboratoire Éducation, cultures, politiques) en partenariat avec l’Ifé-ENS de Lyon (2015-2020).

Regards croisés sur les colonies de vacances

Colloque organisé par le programme pluridisciplinaire EnJeu[x] Enfance et Jeunesse, les UMR TEMOS et ESO, l’UFR ESTHUA Tourisme et Culture

Rapports parlementaires, journées professionnelles (colloques récurrents de l’UNAT, conférence-débat organisée en mars 2020 par l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire), volonté de labellisation, campagnes publicitaires… les années 2010 ont vu revenir sur le devant de la scène les colonies de vacances, plus d’un siècle après leur apparition. Pourtant, alors que le taux de départ des enfants et des jeunes (avec ou sans les parents) a globalement progressé pour se stabiliser autour de 75 % aujourd’hui, le départ en colonies a lui drastiquement diminué : 7,5 % des 5-19 ans partaient en séjours collectifs au début des années 2010, contre 14 % en 1995. En 2016/2017, ce sont 8,9 % des enfants de moins de 15 ans qui partent en colonies de vacances ou en camps de centres aérés, ce qui représente un peu plus d’un million d’enfants (mais plus de 40 % des enfants du même âge sont partis avec leurs grands-parents ou un membre de la famille) et on estime qu’à 18 ans, moins d’un jeune sur deux a eu la possibilité d’expérimenter le départ en séjour collectif sans ses parents (Ovlej, 2013 ; Khiati & Gitton, 2018).

Fait historique, social et spatial, la colonie de vacances apparait comme un prisme opérant pour lire à la fois les évolutions et l’actualité de la dialectique individu/collectif et de la mise en relation du temps et des espaces, à différentes échelles. Aussi, nous proposons de croiser des regards disciplinaires et d’échanger entre chercheurs et socioprofessionnels à l’occasion d’un colloque de deux jours qui explorera les pistes exposées ci-après. Dans cette perspective, sont attendues des communications relevant de l’histoire, de la géographie, de l’aménagement, du droit, de l’économie, de la sociologie, de la psychologie…

Consulter l’appel à communication

Colonies de vacances
Crédits image: CC BY-SA 3.0 LPfi https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Reila_Inkat_2009.jpg

Organisation pratique et sélection des contributions

Le colloque se déroulera les mercredi 4 et jeudi 5 novembre 2020 à l’Université d’Angers, sur le campus Saint-Serge (centre-ville). La langue du colloque sera le français, ou l’anglais pour faciliter les propositions permettant des comparaisons internationales.

Les propositions de communication sont à adresser avant le 1er juin 2020 à

colloque.colo.2020@contact.univ-angers.fr

Chaque proposition de 1500 signes maximum devra présenter la problématique, les sources et la méthodologie utilisée, les terrains explorés (des communications portant sur des terrains autres que la France sont les bienvenues). Un court CV (1 page maximum) est également attendu. Un retour sera fait aux auteurs pour le 20 juin.

Une publication regroupant une sélection de communications est envisagée à l’issue du colloque. L’attention des contributeurs est attirée sur le fait que le texte définitif de leur communication avant évaluation scientifique devra être remis dans sa version définitive au plus tard 15 jours après le colloque, soit le 20 novembre.

Comité scientifique :

Yves Denéchère, histoire, Université d’Angers-UMR TEMOS
Anya Diekmann, géographie, Université Libre de Bruxelles
Laura Lee Downs, histoire, European University Institute, Florence
Philippe Duhamel, géographie, Université d’Angers-UMR ESO
Julien Fuchs, histoire, Université de Bretagne Occidentale
Mathias Gardet, histoire, Université Paris 8
Louis Jolin, droit, Université du Québec à Montréal
Laurence Moisy, géographie, Université d’Angers-UMR ESO

Comité d’organisation : Yves Denéchère, Laurence Moisy et Hélène Desaivre-Maillard, coordinatrice du programme pluridisciplinaire EnJeu[x] Enfance et jeunesse.

Blessures aristocratiques II | Appel à communications

Blessures aristocratiques: de l’Antiquité romaine…

Ce projet se veut le fruit de la rencontre de deux domaines de recherche fortement renouvelés ces dernières années en histoire ancienne : l’histoire des aristocraties, par la définition d’un groupe social, de ses modalités de représentations et des questions de prestige, d’honneur et de déshonneur qui lui sont associées ; et celle du corps, et particulièrement du corps, blessé, souffrant, atteint. Un premier colloque (« Blessures aristocratiques (I) : du corps à l’honneur ») s’est tenu à l’Université Bretagne Sud les 19 et 20 septembre 2019.

Il avait pour vocation d’étudier cette notion de blessure, pour l’Antiquité romaine, dans son acception la plus large : à la fois en tant que lésion, compromission de l’intégrité du corps, mais aussi comme atteinte morale et coup porté à l’amour-propre. Associée à une catégorie sociale particulière, celle des aristocrates, la blessure apparaissait comme pourvoyeuse de questionnements scientifiques pertinents pour l’historien de l’Antiquité.

… à toutes les périodes et disciplines

Si le point de départ du questionnement portait sur l’Antiquité romaine (en raison du champ disciplinaire dans lequel s’inscrivent les initiatrices du projet, toutes deux MCF en Histoire romaine) et plus spécifiquement sur la République romaine, même si la période impériale n’était pas exclue, il apparaît désormais pertinent d’élargir le questionnement et d’interroger également ces thématiques pour les autres périodes chronologiques, ainsi qu’au prisme de disciplines autres que l’Histoire.

La deuxième édition du colloque « Blessures aristocratiques » se propose donc désormais d’approfondir et d’élargir le propos en souhaitant susciter des « regards pluridisciplinaires » sur la thématique initiale. Il s’agira de faire appel à des contributions issues de toutes les disciplines littéraires et des sciences humaines et sociales (Anthropologie, Histoire, Histoire de l’Art, Philosophie, Sociologie…).

Date limite d’envoi des propositions : 01 décembre 2019

Les propositions de communication doivent être rédigées en français et sous la forme d’un résumé de 500 mots maximum. Ces propositions doivent être accompagnées d’un bref curriculum vitae et d’une attestation du directeur de recherche pour les doctorants. Le dossier doit être envoyé à Caroline Husquin (HALMA, UMR 8164, Université de Lille) (caroline.husquin@univ-lille.fr) et à Cyrielle Landrea (TEMOS, FRE 2015, Université Bretagne Sud) (cyrielle.landrea@univ-ubs.fr).

Télécharger le texte complet de l’appel à communications (pdf)

Enfances (dé)colonisées: Appel à contributions

L’historiographie croisant les thématiques des Childhood and Youth Studies et des Colonial/Postcolonial Studies a produit depuis plusieurs années des études qui démontrent l’importance de la place et du rôle des enfants et des jeunes dans les constructions impériales. En 2012, la Revue d’histoire de l’enfance « irrégulière » (RHEI) a participé au développement de ce champ en consacrant un numéro aux « Enfances déplacées en situation coloniale » (n°14, 2012). Elle entend poursuivre l’exploration de nouvelles pistes de recherche en consacrant son numéro 22 (2020) à la protection de l’enfance en situations coloniales et postcoloniales.

Coordination du numéro :

– Yves Denéchère, professeur d’histoire contemporaine, Université d’Angers, directeur du programme pluridisciplinaire EnJeu[x] Enfance et Jeunesse.
– Violaine Tisseau, chargée de recherche au CNRS, Institut des Mondes africains.

La Revue d’histoire de l’enfance « irrégulière » est spécialisée dans le champ de l’enfance et de la jeunesse marginales ou marginalisées. Elle s’intéresse à l’enfant de justice (délinquant), mais aussi à l’enfant victime, à l’orphelin, au vagabond, ainsi qu’aux politiques législatives et institutionnelles et aux pratiques pédagogiques mises en œuvre pour prendre en charge cette jeunesse et cette enfance  » irrégulières  » en France et hors de France. Revue scientifique à comité de lecture, elle est le fruit d’une collaboration entre l’École nationale de protection judiciaire de la jeunesse (ENPJJ) et l’Association pour l’histoire de la protection judiciaire des mineurs (AHPJM). La Revue d’histoire de l’enfance « irrégulière » cherche aussi à établir des liens entre la recherche historique et le milieu professionnel de l’éducation spécialisée.

Les propositions de contribution, en français ou en anglais, d’une page maximum, doivent préciser les sources mobilisées et la méthodologie utilisée. Elles sont à adresser avant le 30 juin 2019, accompagnées d’un court CV, aux adresses suivantes : yves.denechere@univ-angers.fr et tisseau@mmsh.univ-aix.fr

Sélection des propositions : début juillet 2019.
Remise des articles (environ 45 000 signes) en octobre 2019, et un retour des évaluations en décembre 2019. Allers et retours auteurs, coordinateurs du numéro : printemps 2020.

Parution du n°22 de la RHEI : automne 2020.

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