Typologie d'événements : Journée d'étude
Première journée d’étude SHIPPAN – Shipping Pandemics
Le 25 mars, l’université d’État de Californie à Sacramento accueillera la première journée d’étude SHIPPAN. Le thème: Shipping Pandemics – une approche globale de la santé maritime (XVIIIe-XXe).
La pandémie de Covid-19 a mis en évidence le rôle crucial des transports en période de crise sanitaire et la nécessité de disposer de professionnels formés et réactifs. Cette journée d’étude s’intéresse à la prévention sanitaire et aux pratiques des professionnels de santé en mer, à bord des navires ou en milieu portuaire. Sur trois siècles, l’approche transnationale couvre les marines militaire et marchande, à voile et à vapeur, et dans les ports de trois continents.
L’événement, entièrement en anglais, se tiendra à Tahoe Hall – Salle 3109. L’entrée est gratuite sur place. Tous les participants sont les bienvenus. Pour vous inscrire à la retransmission gratuite en direct, veuillez suivre le lien : INSCRIPTION
SHIPPAN est un programme de recherche financé par l’Union Européenne (Marie Skłodowska-Curie (MSCA) – Global fellowship 2023-2026). Le programme est piloté par François Dremeaux sous la supervision d’Yves Denéchère.
Rites religieux et communautés
En mêlant approches historique, sociologique et anthropologique, cette journée d’étude de l’axe 3 de TEMOS propose d’étudier l’étroite relation qui existe entre rites religieux et communautés en suivant trois axes de travail :
– celui de la dimension en quelque sorte atemporelle du rite, garantissant tout à la fois son authenticité, sa validité et son efficacité pour la communauté. Cette atemporalité sera confrontée à l’idée d’un événement fondateur et à l’existence d’un texte sacré. Dans un contexte monothéiste, il sera aussi intéressant de se pencher sur le concept de réforme, qui entend renouer avec une pureté originelle interrompue.
– celui de l’efficacité intrinsèque du rite, qui accompagne les hommes aux différentes étapes de leur vie et, plus généralement, assure la bonne marche du monde. Cette efficacité est alors obtenue par la répétition, par la fidélité au passé et par la qualité propre des protagonistes.
– celui de la fonction du rite religieux au sein des communautés. Car si le fait religieux témoigne en soi de la constitution durant l’Antiquité d’un champ de pensée et d’action autonome, le rite n’en conserve pas moins une portée sociale et politique fondamentale.
Modélisation de données prosopographiques en histoire
Rivages médiévaux
Journée d’études organisée par Mathias Tranchant et Charles Viaut
Individus et sociabilités
Depuis plusieurs années, les doctorant·es de TEMOS, soutenu·es par le laboratoire, ont pris l’initiative d’organiser une journée d’étude à destination de leurs pairs. Cette journée, pensée comme un moment convivial, de rencontre et d’échanges, est le moyen de créer du lien entre les doctorant·es des trois sites de TEMOS et d’offrir un espace où chacun·e peut venir communiquer sur ses objets de recherche en toute bienveillance. Après l’édition de 2022, au Mans, sur la manière de faire parler les sources et celle de 2023, à Angers, sur l’imprévu dans la recherche, l’édition 2024 aura lieu le 13 juin, à l’Université Bretagne Sud à Lorient, et sera intitulée « Individus et sociabilités ».
Réinventer les relations aux usagers des archives. Journée recherche-action-formation
2RU – Reconfiguration des rapports aux usagers
Le projet porte sur la reconfiguration des rapports aux usagers dans un contexte de diversification des demandes sociales, de confirmation ou d’émergence de nouvelles formes de communication aux publics, sur fond d’amélioration continue des services publics et comporte trois axes : politiques des services ; relations des usagers dans leurs demandes “administratives”; offre des services et des territoires. Il bénéficie d’une subvention de recherche du ministère de la Culture via le Service interministériel des Archives de France.
Vendre l’histoire: un bien de consommation comme un autre?
Antiféminisme(s), LGBTphobie(s) & antisémitisme(s)
Obéir, désobéir, XVIe-XIXe siècle : que reste-t-il à dire ?
En distinguant, en 1862, le droit à l’insurrection et le tort de l’émeute, Victor Hugo reprend en réalité des catégories déjà définies en droit dans l’Europe d’Ancien Régime. La distinction vient redoubler une représentation du populaire comme peuple légitime dans le premier cas, comme populace ou plèbe vulgaire dans le second. Cette journée d’étude sera l’occasion de faire le point sur l’histoire des désordres telles qu’elle se fait aujourd’hui. Quelles sont les références historiographiques et scientifiques mobilisées par les recherches récentes ? Quelles méthodologies sont utilisées ? Que reste-t-il à dire sur ces soulèvements ? Comment leur approche est-elle renouvelée par le prisme du genre ? Par le renouveau des méthodes quantitatives ?
Programme
Lundi 26 février – Salle Bleue (MSH)
10h00 : Accueil
10h30-11h00 : Introduction (Karl Zimmer et Rachel Renault)
11h00-13h00 : Session 1. Obéir, désobéir : à qui et à quoi ? (Rachel Renault)
Philippe Hamon (Rennes 2 / Tempora) : Autodéfense et/ou révolte : tentative de comparaison des pratiques de ruraux “obéissants” et “désobéissants” (France, 15e-18e siècles).
Brice Evain (Unicaen / HisteMé) : Vive le roy sans la gabelle : retour sur le « monarchisme naïf » en France, des Pitauds aux Nu-pieds (1548-1639).
14h00-16h00 : Session 2. Quanti vs micro ? (Karl Zimmer)
Ane Pablos (Universidad del Pais Vasco / Université Bordeaux-Montaigne) : Réflexions sur le concept de « coutume » à travers les « Matxinadas » de 1718 et 1804.
Paul Maneuvrier- Hervieu (Università degli Studi di Milano) : Une histoire de données : enquêtes historiques et émeutes de subsistances dans la France d’Ancien Régime.
16h30-18h30 : Session 3. Face à l’ordre (Karl Zimmer)
Anna Damon Anikpara (TELEMMe / Aix-Marseille Université) : Peut-on “désobéir” à une puissance conquérante ? Le cas des chefs militaires algériens emprisonnés pour “insurrection” et “état d’hostilité contre la France” pendant la guerre de conquête de l’Algérie (1830-1848).
Ivan Burel (Université de Lille / IRHiS) : Faire obéir les ennemis potentiels ? Regards sur la garde mobile en juin 1848«
Mardi 27 février – Salle Pierre Belon (BU)
09h30 : Accueil
10h00-12h00 : Session 4. Le genre de la révolte (Karl Zimmer)
Claire Gauthier (Académie de Lille) : Les séditieuses d’Amplepuis : désobéir pour redistribuer ? Étude d’un accaparement de blés en avril 1789.
Mathilde Larrère (Université Gustave Eiffel / ACP) : Tricoteuses, séditieuses, divorceuses, pétroleuses : révoltes, révolutions et répressions au prisme du genre.
13h30-15h30 : Session 5. Narrations, médiations et conflits d’interprétation (Rachel Renault)
Olivier Coelho (Université de Lille / IRHiS / Ludwig-Maximilians-Universität München) : L’autorité comme point de vue : appréhender la désobéissance « par en haut » à partir du cas des grèves de compagnons (Munich, fin du XVIIIe siècle).
Alexandre Goderniaux (Bibliothèque Nationale de France / Université de Liège) : L’historien face aux polémiques sur l’insurrection. Les libelles autour de la journée des Barricades (12 mai 1588).
16h00-17h30 : Discussion générale et conclusions