Proposé il y a quelques années, un dossier sur les amateurs en sciences et arts aurait assurément paru un peu désuet. Le thème a depuis lors retrouvé de son actualité. D’une part, la place des acteurs profanes dans les arts et dans les sciences dans notre présent suscite intérêt et polémiques. Dans le champ académique notamment, certaines institutions ont compris l’importance de favoriser des collaborations entre professionnels et amateurs et d’encadrer des sciences participatives visant à collecter des données massives. Ces mêmes institutions, en médecine et dans les technosciences tout particulièrement, ont aussi été confrontées à des mouvements plus militants revendiquant l’association des profanes aux processus de décisions. Les phénomènes de l’ère numérique ont renforcé ces tendances, et favorisé l’émergence de contre-discours et de contre-expertises. Les communautés scientifiques les plus concernées, de même que les sciences sociales, étudient ainsi à nouveaux frais la question des amateurs.
D’autre part, le développement de l’histoire sociale, matérielle et économique des arts et des sciences a favorisé une prise en compte de la diversité des acteurs engagés dans la production des œuvres et des discours, ainsi que de la variété des savoir-faire mobilisés.
Prochains évènements
Retour à l'agenda14 oct.15 oct. 2025
Colloque Jean de Tolède
Colloque international
07 novembre 2025
Rites religieux et communautés
Époque antique, médiévale, moderne et contemporaine | Journée d’étude de l’axe 3