L’association vient d’annoncer, mardi 31 mars, les résultats de son soutien financier à la recherche pour des étudiants effectuant un master sur l’année universitaire 2019-2020, dont les travaux ont pour sujet de recherche un aspect de la science archivistique : collecte, classement, description, identifiants, accès, médiation, conservation, etc. en tant qu’objet même de recherche.
Elle a choisi de soutenir les travaux de recherche de Kévin Fouquet et Mia Viel, tout deux inscrits en master 1 à l’Université d’Angers
Le sujet proposé par Kévin Fouquet « L’état civil sénégalais aujourd’hui de l’enregistrement à l’archivage : les difficultés d’un outil de bonne gouvernance et de respect des droits humains »
« Mon travail de recherche se base essentiellement sur des sources écrites. Les livres et articles de recherche, les articles de presse, les sites gouvernementaux et les
sources réglementaires constituent l’ossature de mon corpus. Pourtant j’ai dès le début voulu recueillir des témoignages d’acteurs locaux par le biais d’un questionnaire en ligne que je voulais adresser aux officiers d’état civil. Malgré mes prises de contact aussi bien directement avec des officiers d’état civil qu’avec des acteurs humanitaires ou de l’Union européenne, je n’ai reçu qu’une réponse à ce questionnaire depuis le mois d’octobre. Je ne le savais pas au moment de commencer mes recherches mais il n’existe pas d’annuaire pour les professionnels de l’état civil, et il est très difficile de se procurer le contact de collectivités territoriales. En outre, la majorité des centres d’état civil n’ont pas accès à Internet voire à l’électricité. Je ne blâme donc personne bien au contraire ! Ces constatations pourront en fait nourrir ma recherche. »
Le projet de Mia Viel « les archives littéraires, le moment de la collecte : entre regard professionnel de l’archiviste et perception affective chez l’écrivain contemporain »
« il s’agira, dans ce mémoire d’évaluer, d’une part la perception des archives littéraires contemporaines et, d’autre part la relation entre les archivistes et les écrivains lors de ce moment spécifique qu’est le transfert des archives de la maison du producteur à l’institution de conservation. Ce travail de recherche sera mené notamment par le moyen d’une enquête orale qualitative sur les acteurs (écrivains et archivistes) qui ont mené à terme la collecte des archives de Christian Prigent. Il semble aussi indispensable de se rendre dans plusieurs institutions spécialisées dans la collecte d’archives littéraires contemporaines (l’Institut mémoire de l’édiction contemporaine et la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet en sont des exemples) qui nous permettraient d’interroger la politique actuelle d’acquisition d’archives littéraires. »